Le Canon Français a annoncé l’annulation de trois banquets festifs prévus début novembre au château des Pères, près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Cette décision résulte d’un climat de tensions exacerbé par des pressions exercées par des groupes d’extrême gauche. L’événement, qui devait réunir plusieurs milliers de participants autour de repas conviviaux et d’animations culturelles, visait à promouvoir la culture française dans une ambiance de partage et de joie collective, bien loin de toute démarche politique.

Le Canon Français, une société d’événementiel fondée en 2018, organise de nombreux banquets populaires, décrits par son cofondateur Géraud de La Tour comme des « grands moments de partage : tout le monde est assis à la même table, on danse, on chante, on rit ».

Les banquets, qui se déroulent dans des lieux privés comme le château des Pères, mettent l’accent sur des plats locaux et des thèmes historiques. Cependant, le Canon français est critiqué par l’extrême gauche car Pierre-Édouard Stérin est actionnaire de la société, ce qui ferait de celle-ci un outil de propagande d’extrême droite.

Les pressions ont culminé avec une pétition lancée par des collectifs d’extrême gauche, recueillant seulement 600 signatures et appelant à l’annulation de l’événement. Le texte, confus et diffamatoire, évoque des « chants à la gloire de Bardella » et un « plan fasciste pour 2030 », et menaçait d’organiser des contre-manifestations si les banquets étaient maintenus.

Le château des Pères, propriété du groupe de BTP Legendre et hôte de l’événement, a rompu le contrat en invoquant la sécurité de ses équipes : « Plusieurs de nos salariés ont été pris à partie par des personnes extérieures » évoquent les responsables du château. Toutefois, loin de condamner l’extrême gauche, ses pressions, ses menaces et sa terreur, les responsables trahissent le Canon français et reprennent la rhétorique de l’extrême gauche en affirmant que « Cette décision est avant tout le reflet de nos valeurs : le Château des Pères a été fondé sur des principes d’ouverture, de respect et de partage. » 

De son côté, Le Canon Français dénonce une atteinte à la liberté culturelle et accuse ses opposants d’intolérance et de censure. Loin d’abdiquer, les organisateurs ont annoncé qu’ils étaient à la recherche d’un nouveau pour assurer la tenue des banquets.

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