Le 29 janvier 2025, l’École Supérieure de Journalisme de Paris (ESJ Paris) a été contrainte de fermer ses portes jusqu’au 3 février à la suite des dégradations réalisées par des militants d’extrême gauche, lesquelles ont nécessité des travaux de remise en état.

Au nom du collectif Désarmer Bolloré, ces militants d’extrême gauche ont ciblé l’ESJ Paris en raison de ses liens avec Vincent Bolloré, qui fait partie d’un consortium qui a racheté l’école à la fin de l’année 2024.

Contre Vincent Bolloré donc, les militants d’extrême gauche ont tagué les murs de l’école, endommagé des installations, collé des affiches et une fresque « Bolloré fascise la France ». Les slogans antifascistes et anticapitalistes peints sur les bâtiments reflètent les motivations politiques des auteurs de ces actes. Bien que les dégâts n’aient pas entraîné de blessés, ils ont nécessité des travaux de remise en état, justifiant la fermeture temporaire de l’établissement.

Par cette action, l’extrême gauche montre qu’elle ne cautionne pas qu’une école s’émancipe de sa mainmise idéologique et qu'elle ne tolère pas qu’une autre forme de journalisme soit enseignée. Elle ne supporte pas ni la liberté d’expression ni la liberté d’enseigner, d’où ces pressions exercées sous la forme de dégradations.

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