
La manifestation féministe du 8 mars à Paris, théâtre des violences d'extrême gauche
Le 8 mars 2025, une manifestation parisienne organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, partie de la place de la République pour rejoindre Nation, a été entachée par des violences, notamment en fin de cortège. Selon la préfecture, 47 000 personnes étaient présentes à Paris. Si l’événement visait à officiellement à dénoncer les inégalités persistantes et les « régressions » des droits des femmes, cette journée est devenue le réceptacle de tous les excès de l’extrême gauche, mêlant haine des hommes, idéologie LGBT, antifascisme et défense de la cause palestinienne. Cette année, le cortège parisien a été perturbé par des actes violents, qui s’accumulent aux messages extrémistes.
Un des principaux points de friction a été la présence du Collectif Némésis, un groupe identitaire se revendiquant féministe, connu pour son discours anti-immigration et sa dénonciation des harceleurs étrangers. Dès l’annonce de sa participation par sa directrice, Alice Cordier, sur les réseaux sociaux, des groupes d’extrême gauche, dont des militantes de Nous Toutes et d’autres collectifs féministes d'extrême gauche, ont manifesté leur hostilité et leur volonté de les empêcher de manifester. Même le député LFI Ersilia Soudais sous-entendait que la force pourrait être utilisée pour empêcher Némésis de manifester.
Samedi, lors de la manifestation, l’extrême gauche a tenté de bloquer physiquement l’accès de Némésis au cortège, estimant que ses idées, qualifiées de « racistes » et « fascistes », étaient incompatibles avec la cause féministe. Cette confrontation a dégénéré en violences : le cortège a refusé d'avancer afin de bloquer Némésis, que le député européen Sarah Knafo accompagnait. Plus encore, des antifas ont tenté d'aller à leur contact afin de les attaquer. Des échauffourées ont éclaté, nécessitant l’intervention de nombreuses forces de l’ordre. Des menaces de mort ont également été taguées.
En fin de cortège, de nombreux militants ont érigé des barricades, brûlé des poubelles et provoqué des heurts. Les forces de l’ordre ont dû aller au contact des assaillants et rétablir l’ordre, pour ensuite user de gaz lacrymogène.
Loin de vouloir manifester pour défendre les femmes, ces militants d’extrême gauche (avec la Jeune Garde en première ligne) ne souhaitaient qu’en découdre contre leurs adversaires idéologiques et contre la police. Dans cette vidéo, le porte-parole de la Jeune Garde, Clément Mickael Bal alias Cem Yoldas, avoue que sans la police, les militants antifascistes auraient attaqué le cortège des femmes de Némésis :
En définitive, cette manifestation est somme toute classique pour l'extrême gauche, dans ses excès et sa violence. Cette fois, une étape semble toutefois avoir été franchie.