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Brest : après les blocages et les dégradations de l’extrême gauche, les CRS évacuent la faculté et interpellent quatre antifas soutenus par le député LFI Pierre-Yves Calenden
À Brest, la faculté de lettres Victor Segalen, occupée depuis le mardi 4 mars par une ultra-minorité d’une trentaine de militants d’extrême gauche, a été évacuée tôt jeudi matin vers 7 heures par soixante-dix CRS de Saint-Brieuc venus en renfort de la police brestoise. Une opération effectuée à la demande du président de l'université, Pascal Olivard, qui a été excédé par les « dégradations constatées » et qui a souhaité siffler la fin de la récréation. En effet, celui-ci a apporté des précisions concernant les dégâts commis par l’extrême gauche : « Il n’y a pas eu que des tags. Un écran plat a également été endommagé. Nous n’avons pas terminé de chiffrer les dégâts, mais nous les estimons à plusieurs dizaines de milliers d’euros. C’est impensable de lutter contre les coupes budgétaires à l’université et de casser l’outil ».
En moins d’une heure, les CRS ont délogé la trentaine d’individus et quatre d’entre eux, soupçonnés d’avoir commis des dégradations dans l’enceinte de la faculté, ont été placés en garde à vue. Les quatre antifas arrêtés sont Marina Brugnon, née le 12 octobre 2006 ; Viviane Pavageau, née le 10 décembre 2002 ; Emily Crocker, née le 20 octobre 2005 ; enfin, l’identité du dernier gardé à vue nous échappe, mais il s’agit d’un homme. Ils étaient également poursuivis pour le port d’une arme de catégorie D, ce qui est interdit.
Si le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est réjoui de cette opération, ce ne fut pas du tout le cas du député La France insoumise (LFI) Pierre-Yves Cadalen, qui parle d’une « expulsion inacceptable » alors que celle-ci était illégale et a occasionné des dégâts.
Le député LFI a démontré sa proximité avec ces étudiants d’extrême gauche en leur rendant visite en garde à vue vers 14 heures, comme l’a fait sa collègue Marie Mesmeur pour les agresseurs antifas de Rennes. Au sein de LFI, il y a donc une admiration unanime pour les délinquants.
Une heure après le départ du député, avant 17 heures, les quatre antifas étaient libérés, sans aucune poursuite ! La faculté Victor Segalen ouvrira de nouveau lundi, comme si personne n’avait rien fait.