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Caen : après une conférence, quatre militants de la Cocarde agressés par une quarantaine d’antifas
Le mercredi 23 avril, à Caen, après une conférence organisée par la Cocarde étudiante, une violente rixe a été déclenchée par un groupe d’une quarantaine d’antifas. La conférence s’était pourtant déroulée sans encombre, avec une trentaine de participants.
Vers 23h45, alors que des militants de la Cocarde se trouvaient dans un second bar pour profiter de la soirée paisiblement avec la conférence, un attroupement d’une trentaine de militants d’extrême gauche vêtus de noir a été repéré à proximité de la terrasse. Ces antifas étaient à la recherche du lieu de la conférence.
Face à l’approche du groupe, des militants ont tenté de se positionner devant l’établissement, qui était en train de fermer. Les militants ont donc dû quitter les lieux au moment où les antifas se trouvaient devant le bar.
Quatre militants ont alors été immédiatement suivis par le groupe d’antifas, qui s’est montré de plus en plus menaçant. Parallèlement, un autre militant, qui s’est retrouvé seul, a tenté d’emprunter un autre chemin mais a été rattrapé par trois antifas et violemment agressé. De leur côté, les quatre militants ont poursuivi leur chemin vers une zone mieux éclairée, près du château de Caen, dans l’espoir de mieux gérer une éventuelle confrontation. Les antifas, restés à distance et partiellement dissimulés près d’une église, semblaient éviter les caméras de surveillance.
La situation a dégénéré lorsqu’un second groupe d’antifas, armés pour faire la guerre, équipés de gaz lacrymogènes, matraque télescopqiues, chaînes, bâtons et autres objets, a contourné les militants pour les prendre à revers. Pris en tenaille par une quarantaine d’assaillants, les quatre militants ont été chargés sur la place du château. Ils ont tenté de se replier vers le pont-levis du château, mais deux d’entre eux ont été violemment attaqués. Malgré l’utilisation intensive de gaz lacrymogènes par les agresseurs, les militants ont continué à se défendre tout en se dirigeant vers le campus universitaire, à environ un kilomètre de là, dans l’espoir de bénéficier de l’éclairage et de la présence de la sécurité.
Plusieurs affrontements violents ont eu lieu sur le trajet, les assaillants poursuivant les militants sur près de deux kilomètres ! A environ trente contre quatre, les antifas n’ont cependant jamais été en mesure de mener une charge décisive car ils redoutaient la bataille rangée malgré leur écrasante supériorité numérique.
Un dernier contact, particulièrement intense, s’est produit à une centaine de mètres de l’université, où les militants ont été de nouveau gazés et frappés. Parvenus à l’entrée du campus, ils ont été pris en charge par le service de sécurité, ce qui a conduit à la dispersion des assaillants.
Le bilan de cette agression fait état de blessures significatives pour les militants : un doigt cassé, un coude fracturé par un coup de matraque télescopique, et des irritations oculaires dues à l’exposition prolongée au gaz lacrymogène. Malgré l’intensité des violences et le déséquilibre numérique, les quatre militants ont réussi à limiter les dégâts au cours d’un affrontement qui a duré environ quarante minutes.
Faut-il en déduire que si des poursuites sont engagées contre les antifas agresseurs, ceux-ci seront relaxés comme leurs camarades rennais ?
Plusieurs agresseurs antifas ont été repérés durant la bagarre. Parmi eux, Antoine Janolat, dit « Granola ». Il est le leader antifa à Caen. Toujours présent en tête des manifestations antifascistes depuis plusieurs années et enclin à la violence, il a déjà sorti un couteau pour agresser un homme.
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L'individu ci-dessous, dont le nom nous est inconnu, était également présent lors de la bagarre. Il participe régulièrement aux blocages de la faculté de Caen et semble proche de l’Union Pirate.
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De même, l’homme à la casquette rouge a été aperçu avec une matraque télescopique durant la bagarre.
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Si vous disposez d’informations à propos de ces individus ou sur d’autres antifas impliqués dans cette bagarre, n’hésitez pas à contacter observatoireviolences@proton.me.