.jpeg)
Rennes : sept antifas jugés pour l’agression de deux étudiants membres du RN mais relaxés à cause d’une erreur du sous-préfet
L’Observatoire a largement documenté cette agression datée du 27 février à Rennes, devant la faculté de droit. Ce jour-là, deux étudiants affiliés au Rassemblement national (RN) stationnaient devant la faculté, qui avait été fermée pour éviter l’intrusion des nervis. Les deux étudiants, bloqués, avaient été reconnus puis lynchés par une dizaine d’antifas. Cinq puis sept d’entre eux avaient été arrêtés. Leur profil a été décortiqué dans cet article. Parmi eux, Simon Buxeraud, agresseur de personne âgée sur les marchés tourangeaux ou encore Raphaël Gruel, accusé de viol par un mouvement d’extrême gauche.
Les antifas, comme toujours, étaient présents en nombre devant le tribunal et intimidaient la partie adverse, tandis que la police empêchait de filmer aux abords du tribunal et que tout le monde ne pouvait pas y entrer.
Pourquoi les antifas ont-ils été relaxés malgré les preuves accablantes, à savoir une vidéo filmée par un drone qui a supplanté la technique du black bloc ? Un drone avait certes filmé les antifas en train de lyncher les deux étudiants devant la faculté de droit, mais le sous-préfet avait défini un périmètre de surveillance qui n’incluait pas cette zone, ce qui a conduit les avocats des antifas à demander l’exclusion des vidéos des débats, arguant qu’elles étaient illégales et portaient même atteinte à la vie privée. Or, les enquêteurs, qui n’ont pas vérifié le périmètre de sécurité défini par le sous-préfet, ont construit le dossier sur les seules vidéos captées par le drone. Si les vidéos disparaissent, ils ne restent plus rien, plus aucune preuve. C’est ce qui s’est passé : les juges ont considéré que les images filmées par le drone, malgré une situation de flagrance étant donné que le drone suivait les antifas depuis la faculté d’économie, laquelle avait également subi des dégradations, ne pouvaient être exploitées légalement. Voilà comment des antifas violents, voilà comment le voleur des affaires victimes, voilà comment celui qui était interdit de manifester ont été relaxés.
La faute revient donc principalement au sous-préfet Pierre Larrey, qui agissait sous l’autorité du préfet, Amaury de Saint-Quentin.
.jpg)
Les antifas agresseurs, qui ont gardé le silence durant la garde à vue, qui ont refusé le relevé de leur signalétique et qui ont refusé de s’exprimer devant le tribunal, jubilaient à leur sortie, accueillis par un comité de soutien. Tous jubilaient, célébrant leur impunité à agresser librement à Rennes.
Si ce procès s’apparente à une vaste parodie, une intervention de l’avocate de Raphaël Gruel s’avère également pleine d’ironie : elle a parlé d’« accusation de viol » au lieu de « vol », alors que Raphaël Gruel a effectivement été accusé de viol.