Dans la nuit du 2 au 3 mars, vers 3h15, pas moins de quinze Tesla ont été détruites dans la concession située à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse. L’incendie criminel a provoqué plus de 500 000 euros de dégâts selon Tesla. Au moins deux bidons d’essence ont été utilisés par les criminels, qui ont coupé la clôture pour se faufiler au cœur de la concession et mettre le feu aux véhicules de la marque d’Elon Musk.

L'attaque a été revendiquée sur le site de l’Information Anti Autoritaire Toulouse et Alentours (IAATA), un média anarchiste et antifasciste. Cette action criminelle, revendiquée au travers d’un communiqué, est justifiée au nom d’un combat antifasciste et écologiste, contre les « techno-fascistes ». Ces destructions s'inscrivent dans un mouvement planétaire qui vise à nuire à Elon Musk en s’attaquant à Tesla, mais elles s'inscrivent également dans une campagne nationale promue par les anarchistes et que L’Observatoire avait judicieusement médiatisée le 16 février dernier. Nous disions alors que « Dans les prochaines semaines et les prochains mois, les Tesla, en France, pourraient donc être les cibles de l’extrême gauche. » Trois semaines plus tard, l’extrême gauche toulousaine revendique son acte criminel en faisant explicitement référence à cette campagne, intitulée « Accueille le printemps, crame une Tesla ».

Auparavant, le 6 octobre 2023 à Chignin en Haute-Savoie, un centre Tesla a été attaqué et quatorze Tesla sont parties en fumée. Cinq mois plus tard, l’attaque avait été revendiquée par l’extrême gauche.

Est-ce que le gouvernement fera quelque chose contre ce terrorisme d’extrême gauche ?

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