La justice donne un signal inquiétant : les militants d’extrême gauche peuvent s’attaquer aux œuvres d’art en toute impunité. C’est en tout cas le cas de cette militante de Riposte alimentaire qui a collé un autocollant de cinquante centimètres de long sur un tableau de Claude Monet (Les Coquelicots) au musée d’Orsay le 1er juin 2024.

Après avoir commis son méfait, elle avait prononcé un discours pour alerter à propos du changement climatique, tandis qu’un complice diffusait le tout en direct sur 𝕏.

À la suite de cette action, le tableau avait dû être retiré et l’exposition temporairement fermée. Même si aucun dommage n’a été constaté sur la toile, une restauratrice a dû réaliser un travail minutieux afin de décoller l’autocollant qui était collé à la vitre. Pour toutes ces raisons, le musée d’Orsay évaluait son préjudice à 27 788 euros.

Finalement, la relaxe est totale pour cette militante, qui avait tout de même déjà été condamnée en 2023 à deux mois de prison avec sursis pour des faits similaires. En la relaxant, les  juges lui ont donc donné l’autorisation de recommencer.

‍

‍