La tombe de Jean-Marie Le Pen profanée à La Trinité-sur-Mer
Le caveau de la famille Le Pen a été profané, probablement dans la nuit du 30 au 31 janvier 2025. Jean-Marie Le Pen avait été enterré le 11 janvier dernier. Alors que son décès avait fait l’objet de célébrations publiques de la part de l’extrême gauche, L’Observatoire a démontré que durant toute sa vie, Le Pen a été la cible de l’extrême gauche violente. Ainsi, il n’est pas surprenant que l’extrême gauche, qui porte doctrinalement la négation de toute transcendance et qui dédaigne le sacré, ose s’attaquer à une tombe. Elle le fait d’ailleurs régulièrement : il y a quelques mois, en Provence, des antifas s’en prenaient à Charles Maurras.
Pour l’heure, aucune revendication n’a été faite ni aucune interpellation n’a été effectuée. Toutefois, il serait bien difficile d’y voir autre chose que la signature de l’extrême gauche, qui est très active et structurée en Bretagne. Il ne semble pas difficile d’accéder au cimetière par effraction : en effet, le mur du cimetière peut être escaladé sans difficulté, tandis qu’aucune caméra ne filme le cimetière.
Par ailleurs, de nombreux antifas ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux, quand d’autres ont tenté d’expliquer et de rationaliser cette profanation, à l’image du journaliste antifa Ricardo Parreira, qui voit au travers de la croix celtique qui orne le caveau familial des Le Pen un symbole fasciste.
Que ce soit la municipalité, l’État ou la famille, ne pouvaient-ils pas tous s’attendre à cette profanation et se concerter pour assurer une surveillance, si ce n’est permanente, du moins assidue du caveau ? L’enquête tentera d’élucider l’affaire alors que la surveillance du cimetière va reprendre.