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A69 : libération de l’antifa trans « Louna », que l’extrême gauche avait soutenu en commettant des dégradations
« Louna », un transsexuel très actif dans la lutte de l’extrême gauche contre le chantier de l’autoroute A69, a été emprisonné à la fin du mois de novembre 2024. Accusé d’avoir détruit une pelleteuse avec des explosifs, il avait été placé à l’isolement dans la prison pour hommes de Tarbes. Finalement, alors que sa détention provisoire avait été renouvelée pour quatre mois au début du mois de février, le militant anarchiste a été libéré et placé sous contrôle judiciaire le 14 février.
Toute l’extrême gauche s’était mobilisée pour soutenir « Louna », en se rassemblement devant le tribunal de Toulouse ou en organisant toute sorte de soirées de soutien afin de lever des fonds, comme par exemple cette soirée concert du 10 janvier dernier, organisée au Poulailler à Saint-Just-de-Claix (36).
Plus encore, des dégradations ont été revendiquées par l’extrême gauche en soutien au prisonnier. Ainsi, le groupement de fait « GIEC » a revendiqué il y a quelques jours la destruction de deux engins sur le chantier de la liaison ferroviaire Roissy-Picardie, dans le Val-d’Oise. Alors qu’un des engins a fini complètement carbonisé par les flammes, l’extrême gauche, à travers cet acte, souhaite s’en prendre aux entreprises NGE et Egis, qui prennent en charge plusieurs chantiers qu’elle combat. Ce même chantier avait été pris pour cible par des anarchistes à la fin du mois de janvier, pour un bilan total d’au moins cinq engins détruits.
Dans le communiqué, le GIEC affirmait que « Les flics, les juges, les procs et bien d’autres connards considèrent l’enfermement et les violences qui l’accompagnent comme une réponse légitime et juste à un engin détruit. Nous inversons leur logique pour y riposter selon nos moyens : vengeons chaque copain.e interpelé.e à coup d’incendies jusqu’à ce que nos vies commencent à valoir plus cher que leurs pauvres carcasses en métal. »
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