Anton Burel est un militant d’extrême gauche qui se définit comme indépendantiste breton. Il est également conseiller municipal dans la commune de Cintré, située en Ille-et-Vilaine. Il sait aussi arranger la réalité comme bon lui semble.

Le 22 février, à Cintré, Anton Burel explique avoir subi une violente agression devant le Synchro Bar et aurait été frappé par un groupe de six personnes qui, selon lui, s’étaient mises à scander des chants racistes et à faire des « saluts nazis ». « J’ai pris un coup de poing dans l’œil et un autre à la mâchoire. Je suis tombé à la renverse et j’ai percuté le trottoir », raconte Anton Burel.

Les enquêteurs voient les choses d’une autre façon. L’altercation fantasmée avec des militants d’extrême droite est en réalité une bagarre avec des gens du voyage. Les témoins qui ont assisté à l’agression n’ont vu aucun salut ni entendu aucun propos raciste. 

Libération est le premier média de gauche à s’être jeté sur le scoop, au point de revendiquer une « info Libé » sans rien vérifier. Par la suite, toute la gauche, députés insoumis et médias ont apporté leur soutien à la fausse victime.

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Pour finir, un rassemblement antifasciste a été organisé en l’honneur d’Anton Burel à Cintré le samedi 1er mars pour dénoncer les violences d’extrême droite.

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