Depuis qu’Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, a annoncé son soutien à Donald Trump puis son engagement dans le gouvernement fédéral au sein du DOGE, l’extrême gauche mondiale en a fait un ennemi public de premier rang. C’est également le cas en France, où les propos anti-Musk, dans le sillage des propos anti-Trump, se multiplient.

Des anarchistes nantais souhaitent passer des paroles aux actes. Dans un texte publié sur leur site, ils formulent une proposition : « Cette proposition c’est celle d’attaquer Tesla. »

Cette attaque est justifiée au nom d’un combat contre le capitalisme, contre la technique et pour l’écologie, mais également pour l’antifascisme : « Tesla c’est aussi l’empire bâti par Elon Musk, célèbre géant de la tech qui œuvre aux côtés de Donald Trump dans son offensive fasciste et patriarcale qui est loin de se limiter aux frontières des Etats-Unis. Combattre le système techno-industiel, combattre le patriarcat, combattre la dévastation de la nature et la misère sociale qui en découle, combattre le fascisme, aspirer à une vie plus libre sont autant de raisons d’attaquer Tesla. »

Dans les prochaines semaines et les prochains mois, les Tesla, en France, pourraient donc être les cibles de l’extrême gauche. Cependant, cette offensive contre Tesla n’est pas nouvelle. Par exemple, le 6 octobre 2023 à Chignin en Haute-Savoie, un centre Tesla a été attaqué et quatorze Tesla sont parties en fumée. Cinq mois plus tard, l’attaque avait été revendiquée par l’extrême gauche. Le 10 décembre 2024, vingt-quatre bornes de recharge Tesla ont été vandalisées à Béziers, les câbles ayant été sectionnés. Cette action, qui peut également n’être qu’un vol de cuivre, n’a pas été revendiquée. Enfin, le 20 janvier dernier, un homme a été interpellé après avoir rayé deux Tesla sur le parking de l’hôpital de Niort. Il explique avoir agi « contre Musk » et sera jugé le 10 novembre prochain.

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