Dans la nuit du 4 au 5 avril 2025, Eléonore, une lycéenne de dix-sept ans militante du Rassemblement national de la jeunesse (RNJ), a été victime d’une nouvelle agression près de son domicile à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Cet incident, survenu peu après minuit, fait suite à une première agression le 3 mars 2025 durant laquelle un antifa a revendiqué avoir frappé la militante.

Vendredi soir, Eléonore rentrait d’une conférence au siège du RN lorsqu’elle a été prise en chasse par un groupe de six personnes cagoulées, munies de bâtons, dans le chemin où elle avait été agressée il y a un mois et qu'elle évitait pourtant depuis. Paniquée, elle a fui et s’est cachée derrière un mur, qui lui a permis d'appeler la police qui est intervenue rapidement. Bien qu’elle n’ait pas été physiquement atteinte cette fois ,la militante a reconnu deux individus présents lors d’une réunion publique féministe à Paris la semaine précédente, où elle avait été expulsée à cause de son appartenance politique. Elle avait souhaité participer à une réunion sur le thème du féminisme à la Bourse du Travail (à laquelle participait notamment Rima Hassan, député européen LFI), mais l'intolérance de l'extrême gauche est telle qu'elle ne cautionne pas la présence d'une Française encore mineure qui par définition ne constitue pas une menace. Une vidéo atteste de son exclusion :

« La démocratie, je viens m'informer, ça ne marche pas comme ça, vous devez le savoir »

L'individu dont le visage est visible à droite, sur cette photo qui date du 28 mars, après l'éviction d’Éléonore de la réunion publique féministe d'extrême gauche, était présent lors du deuxième guet-apens dans la nuit du 4 au 5 avril. Eléonore a par ailleurs reconnu un deuxième antifa, qui participait également au service d'ordre de la conférence de Rima Hassan. Elle ne dispose malheureusement pas des noms.

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Eléonore a déposé plainte à la suite de cette intimidation qui aurait pu se transformer en grave agression :

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Parce qu'elle militante au Rassemblement National et ne s'en cache pas, Éléonore vit « dans une peur constante ». Elle n'a pu rentrer chez elle vendredi soir à cause des intimidations des antifas, qui n'hésitent pas à harceler en meute une mineure et à l'agresser s'ils le peuvent. Pour l'heure, dans les deux affaires, aucune interpellation n'a été effectuée.

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