
L’extrême gauche privatise la faculté du Mirail pour organiser un « village antifasciste »
Le vendredi 4 avril 2025, la faculté du Mirail a accueilli un « village antifasciste » réunissant une soixantaine d’organisations politiques, syndicales et associatives. Présentée comme une « riposte unitaire » à la montée de l’extrême droite, cette initiative a attiré plusieurs centaines de participants, oscillant entre discours militants et... concerts, organisés dans un espace public littéralement privatisé pour l’occasion.
Dès midi, le campus s’est animé, orchestrés par des groupes comme Révolution permanente ou le Secours rouge, avec la participation de figures telles que Raphaël Arnault, député LFI, et Elsa Marcel, avocate militante. L’objectif affiché : contrer les récentes incursions de l’extrême droite dans les universités, comme à Reims ou Albi, et répondre aux victoires électorales de l’UNI. Une nouvelle fois, l’extrême gauche prend ses distances avec la réalité, ce qui lui permet de se victimiser tout en adoptant un discours offensif.
Cet événement s’est déroulé dans un climat de surenchère rhétorique. Les discours, bien que fédérateurs sur le rejet de l’extrême droite, ont oscillé entre appels à la résistance et critiques virulentes du gouvernement, accusé de « faire le lit » du fascisme. Cette idée semble ignorer que la militarisation et l’autoritarisme dénoncés sont aussi des outils que les antifascistes n’hésitent pas à célébrer lorsqu’ils servent leurs causes.
Enfin, la réussite quantitative – près d’un millier de personnes – ne masque pas un paradoxe : en se concentrant sur un espace universitaire déjà acquis à leurs idées, les antifascistes peinent à s’adresser aux publics qu’ils prétendent défendre, notamment dans les quartiers populaires voisins du Mirail. Cette autoproclamation d’unité apparaît ainsi comme un exercice d’autosatisfaction plus que comme une réelle avancée stratégique.
Alors que le « village » devait finir à 20h, les antifas ont littéralement ignoré la présidence pour finalement terminé le village à minuit.
Finalement, cela ne change rien du reste de l’année, où l’extrême gauche contrôle totalement ce campus et se permet d’agresser les militants de droite dès qu’ils osent organiser un tractage.