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Incendie volontaire de la future gendarmerie de Bois-de-Cené en Vendée : signé par l'extrême gauche ?
Dans la nuit du 21 au 22 février 2025, un incendie a détruit les locaux temporaires destinés à accueillir la nouvelle brigade de gendarmerie de Bois-de-Cené, en Vendée. Ce bâtiment de 160 m², rénové pour héberger dix gendarmes dès septembre dans le cadre du plan national « 200 brigades », a été réduit en cendres avant son inauguration.
Les pompiers, alertés vers 3 heures du matin, ont déployé vingt-cinq soldats du feu. Malgré leurs efforts, le toit s’est effondré, ne laissant que des murs noircis. La procureure des Sables-d’Olonne, Gwenaëlle Coto, a confirmé que l’incendie est considéré comme criminel, une fenêtre coulissante ayant été fracturée.
Aucune revendication n’a été formellement enregistrée, mais tout porte à croire que cet incendie criminel est le fait de l'extrême gauche, qui s'en est déjà prise à des projets de gendarmerie, comme à Bubry dans le Morbihan en novembre 2024.
Ce contexte, combiné à des précédents d’actions similaires contre des infrastructures publiques, conduit les autorités à envisager une piste liée à l’extrême gauche, bien que rien ne soit confirmé à ce stade.
Le maire de Bois-de-Cené, Yoann Grall, a déploré la perte d’un projet communal de deux ans, financé à hauteur de 100 000 euros. Philippe Latombe (Renaissance), député de la 1ère circonscription de Vendée, a estimé que cet incendie souligne l’importance d’une présence renforcée des forces de l’ordre, face à des délits locaux comme les vols et cambriolages.
Le projet n'est pas abandonné pour autant et tout est fait pour combler le retard qu'un tel incendie induit.