On reprend les mêmes et on recommence. Le samedi 14 décembre à Orvault, près de Nantes, le Rassemblement National organisait une réunion publique avec l'eurodéputé Angéline Furet (qui n'est finalement pas venue). Comme lors du dernier meeting du RN à Nantes à la fin du mois d'octobre, une centaine d'antifas a tenté d'attaquer le lieu de rassemblement du RN.

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Afin d'empêcher l'implantation du RN en Loire-Atlantique, l'extrême gauche a décidé de menacer, harceler et traquer les moindres faits et gestes du parti patriote. Ainsi, grâce à des effectifs venus principalement de Rennes et de Nantes, un noyau d'une centaine d'antifas était en capacité de perturber la réunion politique en semant la terreur dans toute la commune. À chaque fois, c'est un dispositif policier exceptionnel qui permet d'éviter une attaque frontale des antifas contre les sympathisants RN. Les banderoles des manifestants ne laisse aucun doute sur les intentions des personnes qui manifestaient illégalement : il s'agissait de « chasser les fafs » et de faire courir l'eurodéputé invité.

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Alors que le cortège antifasciste, organisé en black bloc (les manifestants étaient vêtus de noir, masqués, équipés de lunettes contre les lacrymogènes), cherchait à s'approcher de la salle qui accueillait la réunion du RN, les antifas ont tiré au mortier sur les policiers, lesquels ont répondu par une charge qui a permis de disloquer le cortège illégalement constitué.

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Finalement, six antifas ont été interpellés, tandis que quatre d'entre eux seront jugés devant le tribunal de Nantes pour une participation à un attroupement malgré les sommations.

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