Le jeudi 27 février, à Rennes, l’extrême gauche estudiantine s’agitait encore. Depuis un mois, elle entreprend des blocages, fomente des manifestations sauvages et se repaît de son activité favorite : dégrader, casser, endommager.

Le 27 février donc, l’extrême gauche rennaise organisait une nouvelle manifestation, officiellement pour dénoncer la précarité qui sévit dans le milieu de l’Enseignement supérieur. Systématiquement, les manifestants déambulent devant les principaux établissements rennais, afin d’agréger plus de monde, de tenter de les bloquer mais également pour agresser tout étudiant identifié comme étant trop à droite.

Deux étudiants ont fait les frais de cette manifestation, organisée par les syndicats Union Pirate ou encore Solidaires. Alors qu’ils devaient assister à un cours à 18h, ces deux étudiants sont arrivés à la faculté de droit à 16h afin de retrouver une camarade. Sans le savoir, ils arrivèrent en même temps que le cortège de la manifestation d’extrême gauche. Afin de ne pas créer de troubles, ils accélèrent le pas pour entrer dans l’enceinte de la faculté avant que les antifas ne puissent les repérer. Toutefois, les portes étaient fermées : la sécurité, qui redoute toujours ces cortèges d’excités qui ont pour but de prendre d’assaut le bâtiment, avait pris ses dispositions en empêchant, pendant un certain temps, toute entrée ou toute sortie.

Les deux étudiants ont donc été pris au piège, coincés à l’entrée de la faculté sans pouvoir y accéder. Rapidement, le cortège est arrivé à leur niveau et la situation a dégénéré. L’antifa qui tenait le mégaphone pour diriger la manifestation a explicitement indiqué au cortège que deux étudiants « d’extrême droite » étaient présents, appelant ainsi ouvertement à les lyncher. Madame Barbara Sevestre, la responsable administrative et financière de la faculté de droit, était présente à l’intérieur de l’enceinte, a vu ce qui allait arriver et pourtant, elle n’a rien fait pour aider ses deux étudiants : ni pour les faire rentrer, ni pour les protéger en s’interposant, ni en envoyant la sécurité, qui est restée les bras croisés durant toute la durée de l’agression.

Sur cette photo, l’antifa grand et grassouillet ressemble à Simon Buxeraud, un des leaders antifas de Rennes. Il s'agit bien de lui car celui-ci a été interpellé et sera jugé le mardi 4 mars à 15h pour cette agression.

Environ trente antifas, habillés en noir, cagoulés et équipés de parapluies ont alors foncé sur les deux pauvres étudiants qui, pris en tenaille, n’ont rien pu faire. Pendant une à deux minutes, ils ont été roués de coups par les militants d’extrême gauche, qui ont même dépouillé un des étudiants en lui volant sa sacoche, son ordinateur et son portefeuille. Celui-ci a déposé plainte :

Cinq antifas, dont Simon Buxeraud donc, ont été interpellés après l’agression. Deux sont membres de l’Union Pirate, le syndicat qui règne d’une main de fer sur Rennes 2. Ils seront jugés en comparution immédiate mardi à 15h. L’occasion de dévoiler les profils de ces antifas qui pensent avoir tous les droits.

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