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Strasbourg : en moins d'une semaine, les antifas responsables d'au moins quatre agressions

15/4/2025

Ces derniers jours, des antifas ont été aperçus à plusieurs reprises dans le centre-ville de Strasbourg et dans différentes écoles. Très actifs, ils ont multiplié les agressions contre des militants de droite. L’Observatoire a recensé au moins quatre agressions auxquelles la Jeune Garde est affiliée de près ou de loin.

Première agression

Le 8 avril, un étudiant passe une soirée paisible dans le centre-ville de Strasbourg, non loin du boulevard de la Victoire. Vers 19h, soudain, six individus cagoulés font irruption et commencent à le lyncher. L’étudiant, épinglé sur les réseaux sociaux pour une vidéo privée qui a fuitée, dans laquelle il réalise un « salut nazi », était recherché depuis deux mois par les antifas locaux. Décrit comme membre de l’UNI, il n’a en réalité jamais été adhérent, mais simple sympathisant. Désormais, il ne fait plus de politique. Néanmoins, il a été frappé et dépouillé : ses affaires, dont son ordinateur, ont été volées. Enfin, il a dû se rendre à l’hôpital pour passer des examens. Les antifas ont revendiqué l’agression sur le canal Telegram Antifasquads :

Deuxième agression

Le mercredi 9 avril, un militant de l’UNI se rend à Sciences Po Strasbourg pour prendre des photos du blocage de l’établissement par l’extrême gauche, qui conteste la décision du Conseil d’administration de maintenir son partenariat avec une université israélienne. Repéré, il est menacé, puis agressé par une foule de militants d’extrême gauche. Ces derniers en profitent pour lui dérober ses clés de voiture. Immédiatement, Clément Mickael Bal, alias Cem Yoldas, porte-parole de la Jeune Garde et membre de la Jeune Garde Strasbourg, a publié un tweet qui n’est rien d’autre qu’une véritable inversion accusatoire : il reproche à ce militant d’avoir essayé « d’agresser » des dizaines de militants d’extrême gauche en venant à leur rencontre… tout seul. Le militant était bien équipé d’une bombe lacrymogène qu’il a tenté d’utiliser pour se défendre, mais, dépassé par le nombre d’antifas, il n’a pas réussi à fuir. Quelques jours plus tard, les clés de voiture volées ont d’ailleurs été ramenées au commissariat.

Troisième agression

Le jeudi 10 avril, la Jeune Garde Strasbourg publie une story sur Instagram dans laquelle elle revendique faire « courir les fafs ». Selon nos informations, un homme non identifié, qui portait un t-shirt dont la marque l’associait au style « casual » parfois repris par des militants d’extrême droite, s’est fait poursuivre par des antifas pour cette raison.

La Jeune Garde Strasbourg revendique ses agressions sur les réseaux sociaux.

Quatrième agression

Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril, vers 1h du matin, un militant de droite a été victime d’un guet-apens près du Wagon Souk, un « tiers-lieu multiculturel et autogéré où règnent la solidarité et la diversité ». Alors qu’il circulait à vélo sur une piste cyclable, il a été bloqué par trois individus qui l’ont forcé à descendre de son vélo avant de l’attaquer. Lorsqu’il a demandé à qui il avait affaire, les trois agresseurs ont répondu « Stras antifa » avant de voler le cadenas du militant et de lui asséner deux coups avec. Avant de partir, ils lui ont également volé son couvre-chef.

Quatre agressions ont donc été perpétrées par l’extrême gauche strasbourgeoise (Jeune Garde Strasbourg et AFA Strasbourg) en l’espace d’une semaine, sans aucune conséquence, ni médiatique ni judiciaire.

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