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Université de Nantes : des dégâts similaires à Rennes 2

18/2/2025

Dernièrement, plusieurs actions de l’extrême gauche ont perturbé le bon déroulement du cursus universitaire des étudiants présents sur le campus Tertre, à Nantes. Si les antifas nantais s'organisent depuis plusieurs années sur le campus, ils sont dernièrement passés à l'action, en multipliant les assemblées générales et rejoignant l'appel national à bloquer les facultés. Ainsi, le vendredi 6 février, le campus a été bloqué par l’extrême gauche, organisée autour de l’AG de Nantes ou encore du syndicat Union Pirate.

Dans la nuit du 7 au 8 février, à l’image de la soirée organisée à Rennes 2, le campus Tertre a été le théâtre d’une rave party illégale qui a réuni environ cinq cents personnes. Ce soir-là, l’extrême gauche en a profité pour dégrader les bâtiments et taguer sur le campus. Parmi les inscriptions : « Brigade anti-France », mais surtout de nombreuses menaces de mort contre le syndicat de droite UNI, ainsi que contre des militants dont les noms sont explicitement épinglés sur les murs. La présidence, qui a constaté les dégâts après cette « petite sauterie gauchiste », a évoqué le saccage de plusieurs bâtiments.

« Je condamne avec la plus grande fermeté cette opération qui traduit un profond mépris pour l’université. […] Aucune cause ne peut justifier un tel comportement, totalement irresponsable », a déclaré la présidente de Nantes Université, Carine Bernault, sans pour autant évoquer l’orientation politique des casseurs. Une plainte a toutefois été déposée.

Le 11 février, alors que l’extrême gauche poursuivait sa mobilisation en organisant une assemblée générale, un élu UNI au conseil d’administration a été agressé par des antifas alors qu’il se trouvait accompagné de trois de ses amis, qui ne sont pas politisés. Des coups ont été portés, dans l’indifférence générale.

Le 13 février, l’extrême gauche poursuivait le blocage, oscillant entre barrages filtrants et manifestations.

Beaucoup de dégradations, un peu de violence, aucune conséquence : voilà le cocktail de l’extrême gauche pour agir dans les facultés. Alors que l’Université de Nantes souffre d’un déficit de 16 millions d’euros, celui-ci pourrait bien se creuser, exactement comme pour Rennes 2.

« Nous » : les étudiants communistes.

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