63 antifas armés interpellés par la police lors d'une manifestation à Paris
63 antifas armés ont été interpellés à Paris alors qu'ils voulaient attaquer une séance de dédicaces
Samedi 5 octobre se déroulait une séance de dédicaces organisée par les éditions Magnus. Ainsi, l'écrivain Laurent Obertone, le dessinateur Marsault ou encore Marguerite Stern et Dora Moutot, les auteurs de Transmania, un ouvrage tant décrié par l'extrême gauche car il traite du problème transsexuel, étaient présents pour dédicacer leurs livres.
Cela n'était pas du goût de l’extrême gauche qui, focalisée notamment sur Marguerite Stern et Dora Moutot, s'est organisée dans le but de saboter cette séance de dédicaces. Dès lors, une assemblée générale antifasciste s'est tenue le mercredi 2 octobre afin de déterminer les modalités d'action des antifas.
À l'issue de cette assemblée générale antifasciste, il a été décidé qu'une manifestation serait organisée sur la place de la République le samedi 5 octobre à partir de 12h30.
Samedi, des antifas ont donc manifesté place de la République, en accord avec leur appel. Néanmoins, d'autres militants d’extrême gauche se trouvaient dans le Ve arrondissement de la capitale, dans le quartier Jussieu, non de la dédicace qui avait lieu sur une péniche. Ils avaient en fait pour objectif de l'attaquer. Or, le plan initialement établi lors de l'AG antifa s'est révélé inopérant. En effet, 63 antifas, dont quatre fichés S, ont finalement été interpellés par la police avant qu'ils n'aient mené une quelconque attaque. Selon la préfecture de police, certains étaient toutefois armés de matraques télescopiques et équipés de cagoules. L'intention était claire : attaquer, faire du dégât et terroriser l'ennemi politique. La vidéo de l'arrestation :
L'extrême gauche, le dimanche 6 octobre, a appelé à des rassemblements à 11h devant les différents commissariats qui détiennent les 55 antifas gardés à vue, afin « d'exiger leur libération ». Dimanche, en fin de journée, 49 antifas ont été relâchés par la police, notamment pour absence d'infraction caractérisée ou encore pour irrégularité de procédure. Six militants seulement restent en garde à vue et uniquement deux seront jugés en comparution immédiate ce lundi.
Un coup de filet qui, bien évidemment, a été passé sous silence par la grande majorité des grands médias.