Le vendredi 28 mars, la Cocarde réalisait un tractage sur le campus de Saint-Denis. Dix minutes après son commencement, le situation dégénérait déjà et passait près du drame.

Un individu, d’abord mêlé aux militants d’extrême gauche du Poing Levé, est ensuite venu à la rencontre des militants de la Cocarde. Après avoir proféré des menaces de mort, il réaffirme sa volonté d’en découdre. C’est alors qu’il tente de dégainer son arme, cachée sous son manteau. La vigilance des militants de la Cocarde a permis de le désarmer rapidement. Cet individu se nomme Dénis AGASSANT. Exfiltré par la sécurité présente sur le campus, il ne sera pas arrêté immédiatement par la police, étant donné que la présidence de la faculté a refusé de laisser la police intervenir dans l’enceinte de l’université.

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UN MILITANT D’EXTRÊME GAUCHE

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Si, au début, L’Observatoire n’a pas insisté sur les idées politiques de Dénis AGASSANT, c’est parce que la thèse de l’individu isolé et radicalisé était plausible. S’il s’est d’abord mélangé aux militants d’extrême gauche, AGASSANT est arrivé tout seul et a agi comme un loup solitaire. Les policiers ont d’ailleurs souligné qu’il serait déjà connu de leurs services pour des faits de radicalisation, ce qui, à première vue, ne le rattachait pas forcément à l’extrême gauche.

Néanmoins, si nous ne sommes pas en mesure d’affirmer que cet individu est effectivement fiché pour radicalisation, il est désormais indéniable qu’il revendique un militantisme d’extrême gauche.

Sur son compte 𝕏, qu’il a d’ailleurs supprimé avoir agressé les militants de la Cocarde, AGASSANT, qui se fait appeler « Nimuniven », défend le port du voile islamique et critique Bruno Retailleau, partage des vidéos au message révolutionnaire dans lesquelles figurent des drapeaux communistes, glorifie la guerre d’indépendance vietnamienne contre la France, partage des comptes communistes pro-palestiniens et discute avec des militants antifas de toute la France.

Vendredi 28 mars, à Saint-Denis, il s’agissait donc bien d’une agression d’extrême gauche sur des militants de droite.

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LA THÈSE DE L’ARME FACTICE ?

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S’il est encore impossible d’affirmer officiellement que l’arme était factice, cette thèse prend toutefois de l’épaisseur. En effet, le militant de la Cocarde qui a désarmé AGASSANT puis qui s’est saisi de l’arme afin de la neutraliser – en vidant le chargeur et en balançant le pistolet sur le toit de la faculté en attendant l’arrivée de la police – affirme à L’Observatoire que s’il ne sait pas si l’arme était fausse, il semblerait que les munitions le soient.

Par ailleurs, Dénis Agassant est recensé sur au moins un site d’ « Airsoft ». Il pourrait donc s’agir d’une réplique, ce qui n’enlève rien à la gravité de l’agression, étant donné que tout le monde n’est pas capable de différencier une vraie arme d’une fausse, que des imitations peuvent constituer des copies presque conformes et que, de toute manière, dans une situation aussi stressante que celle-ci, avec seulement quelques secondes pour réagir, il n’est pas question de se demander si c’est une vraie arme ou non : c’est une arme.

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