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Transsexuel au RSA et fumeurs de cannabis : retour sur le saccage du bar le Bazar par des antifas à Angers

20/2/2025

Au lendemain des élections européennes et après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, dans tout le pays, plusieurs manifestations à l’initiative des principaux partis et syndicats de gauche sont le théâtre de vandalismes.

CONTRE L'EXTRÊME DROITE ET L'EXPRESSION ÉLECTORALE ?


Paris, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Rennes, Lyon… Dans la soirée des 9 et 10 juin 2024, de nombreuses villes françaises subissent une vision de la démocratie pour le moins curieuse. Les résultats des élections européennes n’étant pas au goût de la gauche, des rassemblements « contre l’extrême droite » fleurissent. Selon le mode d’expression traditionnel de l’extrême gauche, ces manifestations donnent lieu à diverses scènes de violence. La douceur angevine n'a pas échappé la règle.

SYNDICATS ET CASSEURS : COMPLAISANCE COMPLICE

En cette journée ensoleillée du 10 juin 2024, plusieurs appels à manifester sont relayés par la gauche locale. Un mantra est repris à l’unisson : « Contre l’extrême droite et pour un Front populaire ». À l’initiative de la CGT Maine et Loire, il est convenu de se réunir à 19h Place Michel Debré, dans le centre-ville d’Angers. Son secrétaire Xavier Dupeyroux chauffe les esprits et écrit : « C’est avec une énorme colère que la CGT accueille les résultats des élections européennes ». Confirmant son mépris des urnes, la CGT49 motive ses poulains. En effet, cet appel est conjointement signé avec des « organisations de la jeunesse soutenues par la CGT ». Sous cette dénomination se cache l’ensemble des groupes antifascistes locaux, dont les liens avec les syndicats sont connus de tous.

Tweet de l’Après-Angers, émanation de LFI après la purge d’Alexis Corbière.

LA BOURSE DU TRAVAIL : L'ANTRE DU PARASITISME

Au-delà des proximités idéologiques, ces derniers partagent en effet les mêmes locaux en la Bourse du Travail d’Angers (siège de la CGT 49, Solidaires, SUD, CFDT, FSU, Force ouvrière, syndicats présents à la manifestation du 10 juin). Syndicalistes et antifas angevins se côtoient dans les couloirs du 14 Place Louis Imbach, dont les salles permettent la tenue d’assemblées générales, conférences et rassemblements antifascistes. Autant d'événements qui leur permettent d’organiser et de justifier les atteintes aux biens et personnes dont sont victimes les Angevins.

Les antifas angevins jouent aux révoltés... depuis les fenêtres de leurs alliés.

En outre, il n’est pas rare que des syndicats de la Bourse du Travail travaillent de pair avec des organisations antifascistes appelant à la violence. Tel est le cas de SUD et Solidaires qui revendiquent, le 18 avril dernier, une fête antifasciste à l’adresse de leurs locaux :

Affiche d’une fête antifasciste se déroulant au sein de la bourse du travail, l'événement est conjointement revendiqué par des associations antifascistes violentes et des syndicats.

Les heures précédant la manifestation, la proximité des syndicats avec le milieu antifasciste est toute démontrée. Le RAAF Angers (rassemblement angevin antifasciste) relaie ainsi presque instantanément l’appel à manifester :

Tweet du RAAF appelant à rejoindre la manifestation, plusieurs de ses membres y seront présents et diligenteront l’attaque sur le bar.

Les élus locaux d’extrême gauche rejoignent également le mouvement, tel est le cas de Claire Schweitzer et Leo Métayer (LFI). Ou encore de Romain Laveau (EELV), accompagné de représentants du Parti socialiste et du Parti communiste.

Claire Schweitzer tiendra un discours avant le départ de la manifestion.

LA COUR DES MIRACLES

Militants antifascistes, syndicats et partis politiques d’extrême gauche, tous se retrouvent alors réunis devant la préfecture d’Angers le lundi 10 juin. Après quelques prises de paroles, la majorité des personnes présentes décident de former un cortège afin de déambuler dans le centre-ville.

Le rassemblement d'extrême gauche, avant les débordements.

Il devient alors aisé d’identifier les membres du RAAF ou ceux de leur émanation étudiante, l’AAA (Action antifasciste angevine). Après les photos complaisantes de la presse locale, le départ en cortège est l’occasion pour ces nervis de se couvrir le visage. Démontrant la préméditation de leurs violences, plusieurs manifestants se masquent avant de rejoindre le cortège, tel est le cas de Maximilen Couchoud, Lucas Bouthier, Neil Delamade-Boulard, Judicaël Verger et Noah Nouhaud.

Plusieurs dizaines de manifestants présents devant la préfecture commencent à se masquer, la plupart sont des habitués des attaques violentes.

Tous sont membres des groupes antifascistes locaux, dont le mode d’action repose sur la violence et l’intimidation.

UNE PROCÉDURE HABITUELLE

Les militants antifascistes masqués s’empressent ensuite de dérouler une bâche, dont le slogan noir sur rouge indique « Angers Antifa ». La plupart des manifestants présents devant la préfecture suivent alors leurs représentants et commencent leur déambulation dans le centre-ville d’Angers. Au-delà d’un soutien physique, similaire aux moutons qui suivent le berger, la foule y répète mille fois « Siamo tutti antifascisti » et reprend machinalement tout slogan sortant de la bouche de leurs guides.

Le cortège est dirigé par des casseurs antifascistes, ils sont reconnaissables par leurs masques.

Bien que le parcours de la manifestation paraisse spontané, celle-ci suit en fait une logique systématique. La tactique est simple : il suffit d’aller à la provocation. Les circonstances varient mais la volonté reste identique, il faut que le cortège s’agite afin que le retour de flamme provoque des violences sur ses membres, pour ensuite les dénoncer en se victimisant. Quand ce ne sont pas les forces de l’ordre qui sont visés, les manifestants antifascistes tentent de s’en prendre à tout ce qu’ils considèrent comme « fasciste ». Cette technique a été utilisée lors de toutes les manifestations précédant la fermeture du local du Rassemblement des étudiants de droite (RED) situé rue du Cornet à Angers. Si autrefois les membres de ce mouvement nationaliste osaient se défendre, personne ne s’est interposé le 10 juin 2024 pour défendre le Bazar. Les militants de gauche présents ont donc pu assouvir leurs pulsions dans une impunité habituelle.

DÉTRUIRE POUR MIEUX RÉGNER

Lorsque les antifascistes ouvrant la marche décident de diriger la foule vers les Halles d’Angers, cette masse informe suit bêtement mais consciemment. Ce commerce est en effet en proie aux provocations de ces militants de haute volée, car elle abrite un charcutier considéré comme fasciste. Celui-ci a été violemment harcelé par des antifas sur le marché de Chalonnes-sur-Loire il y a quelques jours...

Alors que les manifestants pensaient qu’ils pouvaient saccager l’étal du charcutier des Halles, les manifestants se retrouvèrent bloqués par un cordon policier protégeant les lieux.

Il est alors décidé de prendre à droite, rue Parcheminerie, où se situe le Bazar. Ce bar associatif est également désigné comme ennemi politique. Lorsque le cortège arrive devant l’enseigne, il s’arrête. Instinctivement, une vingtaine de personnes s’affaire ; la procédure est rodée. Les antifas déploient les parapluies pour empêcher les caméras de filmer. Ils arrachent le volet métallique, taguent des appels au meurtre et s’attaquent finalement à la porte d’entrée. Elle cède rapidement et le saccage commence alors, ils brisent tout ce qui passe sous leur main.

Dans la rue, les manifestants de gauche motivent leurs héros par des cris de liesse. L’extrême gauche se félicite de la destruction de la caisse du bar, dérobée puis emmenée dehors. Les militants anticapitalistes volent les quelques billets présents ! Les étals sont pillés, les murs dégradés et enduits de peinture, les machines détruites. Il ne reste plus grand-chose du Bazar, tandis que les dégâts se chiffrent à plus de 30 000 euros.

VICTIMISATION EN TOUT GENRE : LE CAS DE M. MAXIMILIEN COUCHOUD

Après le saccage du Bazar, une enquête est ouverte. Très vite, plusieurs casseurs sont identifiés et réveillés au chant du coq. Tel est le cas du dénommé Maximilien Couchoud, dont la défense se révèlera grotesque. Les faits imputés à son encontre le motivent en effet à tenter toutes les pistes de défense. Effectivement, aussi inoffensif qu’il puisse paraître, Maximilien Couchoud, vandale antifa qui s’avère être transsexuel, cultivait dans un appartement situé dans le quartier de la Doutre plusieurs dizaines de pieds de cannabis ! Il détenait également en bon militant pacifiste, plusieurs armes, dont des masques à gaz militaires.

Maximilien Couchoud raconte sa vie difficile.

Un véritable arsenal et une quantité commerciale de cannabis ont été récupéré lors de la perquisition de son domicile.

Production de cannabis, dégradations et vols commis lors de la manifestation, le titulaire d’une licence de philosophie justifie ses actes... du fait des mutilations qu’un chirurgien lui aurait fait subir lorsqu’il était enfant !

Jouant le martyr innocent, la police retrouve pourtant à son domicile de nombreux objets démontrant son implication dans les mouvements antifascistes locaux. Il n’est donc pas novice.

Au surplus, le trentenaire, qui subvient à ses besoins en touchant le RSA, a été identifié dans plusieurs agressions sur le campus de la faculté d’Angers. Il est actuellement poursuivi pour certaines d’entre elles. Militants de Génération Z, représentants de l’UNI, membres de la Cocarde étudiante... autant de profils ciblés par Maximilen Couchoud et sa bande. Maximilien Couchoud intimide, vole des téléphones de militants de droite et les attaque lâchement. Si ce dernier se vante de n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pour ses faits de violence, cela pourrait bientôt ne plus être le cas.

FINS DE MOIS DIFFICILES

Le 30 octobre 2024, Maximilien Couchoud, accompagné d’une dizaine de militants antifascistes, est attablé au Brewpub. Tout d’un coup, il aperçoit dans la rue un membre du syndicat étudiant la Cocarde. Le courageux groupe s’empresse alors d’aller au contact. Menaces et insultes pleuvent. Le militant de la Cocarde, seul et trébuchant, est alors lynché au sol. Une vidéo des faits est prise par les auteurs des violences. Celle-ci est postée sur le compte Telegram Antifa Squads, tandis que l’agression reçoit les félicitations de la page « Quartier 49 » administrée par Djamel Blanchard (de son vrai nom Daniel Blanchard, il est un membre important du RAAF et responsable de nombreuses agressions sur des passants).

Le militant transsexuel persiste dans ses méfaits. Le 31 janvier dernier, Couchoud a agressé un militant de l’UNI.

Membre du RAARE (Ravitaillement Alimentaire Autonome, Réseaux d'Entraide), Maximilien Couchoud est activement impliqué au sein du RAAF (Rassemblement angevin antifasciste) et de sa jeune succursale l’AAA (Action angevine antifasciste), du collectif les lucioles et du site internet Basse chaîne infos, dont il détient les autocollants.

Le militant aux multiples facettes a pour le moment écopé de moins de 48h de garde à vue. Il a été condamné à une peine de 8 mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux années, une interdiction de port d’armes durant cinq ans, une obligation de suivre des soins ainsi qu’une contribution financière à hauteur de ses maigres moyens. Il devra également rembourser des frais de justice à hauteur de 2000 €.

Il est à noter que le condamné a bénéficié d’une soirée de soutien pour lui permettre de payer le fruit de son vandalisme. L'événement à eu lieu au Saint-Sauveur, bar parisien et haut lieu de la mouvance antifasciste (le bar a été récemment fermé pour différentes raisons).

LA FINE FLEUR DE L'AAA

Également reconnu parmi les émeutiers, M. Lucas Bouthier est présent dès les débuts de la manifestation. Il est reconnaissable alors qu’il est non masqué devant la préfecture, coiffé d’un bonnet atypique.

Lucas Bouthier, le flambeur des manifestations sauvages.

Contrairement à son camarade transsexuel, Lucas Bouthier a reconnu préalablement sa culpabilité dans l’attaque du Bazar. Il est un militant actif d’AAA (action angevine antifasciste) et gravite dans de nombreux réseaux extrémistes.

Lucas affiche un profil faussement sérieux sur sa page Linkedin.

En réalité les passions de Lucas Bouthier sont tout autres : ce mélomane aime en effet mixer et se tatouer des voitures de police en feu. Mais ce qu’il préfère par-dessus tout, c’est intimider ou violenter des étudiants de droite. Dernièrement, le chargé d’admission menaçait avec son couteau un homme dans le tramway, ce dernier étant trop fasciste à son goût.

Lucas Bouthier en DJ et dans le tramway.

SACCAGE ENTRE AMIS

Un autre casseur a été identifié, il s’agit de Neil Delamade-Boulard. Il est un très bon ami de Lucas Bouthier et arpente avec lui l’ensemble des free party de l’Ouest.
Il est un membre actif d’AAA et est fréquemment présent dans les manifestations de la gauche angevine.

Neil Delamade-Boulard est bien un antifa.

Inséparables dans la manifestation, ils s’éloignent rarement l’un de l’autre ; c’est donc main dans la main qu’ils partent saccager ensemble le Bazar. Trahi par sa casquette grise qu’il ne quitte pas malgré sa capuche, Neil Delamade-Boulard tenait la bâche en tête de cortège. Il est l’un des moteurs de l’expédition destructrice.

Neil Delamade-Boulard, reconnaissable à sa casquette grise.

L’acolyte de Lucas Bouthier est interpellé à la fin du mois de juin 2024 et reconnaît lui aussi préalablement sa culpabilité pour les faits de vols et de dégradation au sein du Bazar. Depuis, cet amateur autoproclamé de bière 8-6 ne paye plus son avocat, retardant ainsi le dénouement de l’affaire. Sur le plan judiciaire, les frères siamois Bouthier et Delamade Boulard ont été condamnés pour leurs actes.

AVEUX, GUITARE ET CHICHON

Dans les participants à la destruction du bar associatif, de nombreux protagonistes restent impunis. Tel est le cas de Judicaël Verger, qui a été aperçu aux premières loges de la manifestation antifa.

Judicaël Verger, en tête du cortège.

Si ce dernier se dissimule le visage avant d’arriver devant le Bazar, il reconnaît publiquement avoir participé au saccage des lieux. Comme le démontre ses aveux sur fond de guitare et de pétards, Judicaël Verger aurait bel et bien été l’auteur de dégradations. Filmé récemment lors d’une soirée sur une voie publique d’Angers, le guitariste est sincère :

SUITES JUDICIAIRES

Après l’attaque du Bazar, un grand nombre de casseurs n’a pas été identifié. Le traitement judiciaire de l’affaire suit son cours mais l’enquête policière semble elle être suspendue. Comme à l’accoutumée, la majorité des casseurs d’extrême gauche ne sera pas inquiétée, il convient alors de faire confiance à la justice pour condamner de façon exemplaire les casseurs qui ont été identifiés et poursuivis. Le renvoi sur intérêts civils aura lieu le 21 mars 2025 à 9h au Tribunal d’Angers.

MISE À JOUR DU 21 FÉVRIER 2025

À la suite de la publication de l’enquête, les délinquants incriminés n’ont pas mis de temps à réagir. Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 février, un commando de cinq antifas a décidé de s’en prendre au patron du Bazar. Vers 2h45, il a été victime d’un guet-apens. Maximilien Couchoud, qui est le principal protagoniste de l’enquête, s’est montré très agressif, reprochant au patron du bar d’avoir permis à L’Observatoire de réaliser son enquête. 

« Alors ! ça se permet de balancer des infos et de publier des articles ? »

Les antifas, très remontés, fous de rage, ont alors attaqué le gérant du Bazar, en lui portant des coups puis en l’aspergeant de gaz lacrymogène. La victime est ensuite parvenue à s’enfuir et à semer ses agresseurs.

Une plainte a été déposée et mentionne explicitement Maximilien Couchoud.

Maximilien Couchoud est explicitement nommé dans le procès verbal.

 

L’Observatoire apporte son soutien à la victime de l’agression, qui n’a aucun lien avec l’enquête publiée sur notre site internet et que nos équipes n’ont même pas contacté à l’occasion. L’Observatoire réaffirme sa volonté de médiatiser toutes les violences d’extrême gauche afin de garantir la libre expression des droits démocratiques des citoyens français.

Si vous disposez d’informations complémentaires sur cette affaire, n’hésitez pas à contacter L’Observatoire via observatoireviolences@proton.me.

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