.jpg)
Affaire Pierre-Antoine Sprimont à Rouen : un nouveau mensonge de l'extrême gauche pour exclure un professeur de droite ?
Le 12 mars 2025, ce qui est présenté comme une tentative de suicide d’un étudiant africain de 29 ans sur le campus Pasteur de l’université de Rouen a déclenché une vague de mobilisation et d’indignation. Rapidement, des voix issues de milieux militants d’extrême gauche ont pointé du doigt Pierre-Antoine Sprimont, un professeur soupçonné d'avoir tenu des propos racistes, au point d'avoir poussé cet étudiant au suicide.
Pierre-Antoine Sprimont, qui est également conseiller municipal Les Républicains à Rouen, est suspendu par la section disciplinaire du conseil académique depuis le 19 décembre et ce pour dix-huit mois dans le master dont il était normalement responsable, du fait de ces propos prétendument racistes. Il enseigne donc désormais dans les autres masters.
Cependant, cette affaire met avant tout en lumière une campagne de désinformation orchestrée par des militants d'extrême gauche regroupés sous le « collectif universitaire anti-raciste » et soutenus par des professeurs et des organisations de gauche, qui ont amplifié et déformé les faits pour servir un récit idéologique, au mépris de la réalité.
Au moins plusieurs semaines après un échange en classe avec Pierre-Antoine Sprimont, l'étudiant africain de vingt-neuf ans aurait tenté de mettre fin à ses jours en se jetant d’une passerelle du campus, sans mourir pour autant, à cause de cet échange qu'il a considéré comme raciste. Une semaine après sa tentative de suicide, le 20 mars, près de deux-cents étudiants et militants d'extrême gauche ont organisé une manifestation dans la faculté pour dénoncer un climat de racisme persistant à l’université, en visant directement Pierre-Antoine Sprimont dans leurs slogans.
Les manifestants persistent à dire que le professeur a tenu des propos racistes à l’encontre de l’étudiant africain, le poussant à un acte désespéré. Cette version des faits a été largement diffusée, alimentant une colère collective et une pression sur les autorités universitaires.
Pourtant, le droit de réponse de Pierre-Antoine Sprimont, publié le 10 mars dans Paris-Normandie, apporte un éclairage différent. Le professeur y affirme n’avoir tenu aucun propos alarmant ou raciste, expliquant que ses remarques, bien que critiques, portaient sur le travail académique de l’étudiant et non sur sa personne, étant donné qu'il a l'habitude d'encourager les étudiants étrangers à effectuer un travail en lien avec leur pays d'origine. Il décrit une situation où ses paroles ont été sorties de leur contexte et amplifiées par des étudiants militants. Cette version est corroborée par l’absence de preuves tangibles – enregistrements ou témoignages précis – dans les articles de presse, qui se contentent de relayer des accusations générales sans détails vérifiables. De plus, Sprimont, enseignant depuis vingt-sept ans, sait parfaitement qu'il évolue dans un milieu hostile à ses idées, ce qui l'oblige à faire attention à ce qu'il dit.
Cette affaire s'apparente donc à une instrumentalisation typique de l’extrême gauche, qui, sous prétexte de lutte contre le racisme, aurait fabriqué un bouc émissaire en la personne de Sprimont. La rapidité avec laquelle le professeur a été vilipendé, sans enquête approfondie ni respect de la présomption d’innocence, interroge les méthodes employées.
Les réseaux sociaux et les manifestations ont amplifié un narratif où la culpabilité de l’enseignant était présumée, occultant les fragilités personnelles de l’étudiant ou d’autres facteurs potentiels ayant conduit à son geste, qui reste pour l'heure obscur.
Finalement, cette polémique a surtout profité à l'étudiant-victime, étant donné qu'alors qu'il ne l'était pas initialement du fait d'un dossier beaucoup trop faible, il est désormais admis dans le master CCA de l'IAE de Rouen. Une enquête a été ouverte par le parquet et pourrait bien renverser le récit de l'extrême gauche.