Depuis plusieurs semaines à Bordeaux, la tension est montée d’un cran sur le campus de la faculté Montaigne. En effet, le campus fait désormais la part belle aux affichages sauvages et aux tags menaçants. Ils sont apparus ces dernières semaines à la suite de l’implantation du mouvement nationaliste « La Bastide bordelaise », lequel multiplie les tractages sur le campus et ce de manière quasi hebdomadaire. Aucune bagarre n’a éclaté sur le campus car les militants d’extrême gauche n’oseraient pas s’attaquer à La Bastide, qui est réputée pour avoir multiplié les succès lors de plusieurs confrontations physiques contre l’extrême gauche à Bordeaux.

Dès lors, les militants antifas se rabattent sur les murs de la faculté en taguant des menaces de mort à l’encontre de La Bastide. Ainsi, les étudiants, dont la grande majorité ne vient que pour étudier, peuvent observer des inscriptions comme « 1 faf = 1 balle ». « Faf » signifie « France aux Français » et vise donc les militants nationalistes.

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Selon nos informations, aucune plainte n'a encore été déposée, ni par la faculté ni par les militants nationalistes visés par les menaces de mort. Si la situation semble explosive, elle est le fruit de l'intolérance de l'extrême gauche qui n'accepte pas que d'autres forces politiques puissent diffuser leurs idées sur le campus. Enfin, des menaces sont également relayées sur les réseaux sociaux par les antifas et appellent à s’en prendre à leurs ennemis politiques d’extrême droite :

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Au-delà des menaces de mort, de nombreux tags relaient des messages d'extrême gauche. Ceux-ci ne sont pas apparus récemment et n'ont rien de singulier, ces messages peuvent se retrouver dans de nombreux campus français.

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Cette volonté de violence de l’extrême gauche ne se cantonne pas aux militants d’extrême droite. Il y a peu, des militants antifas ont attaqué des personnes qui réalisaient un collage pour le compte de l’organisation humanitaire SOS Chrétiens d’Orient.

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