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Carnaval de la Plaine à Marseille : l’extrême gauche, entre dégradations et affrontements avec la police

20/3/2025

Le 16 mars 2025, le quartier de la Plaine à Marseille a été le théâtre d’un carnaval non autorisé qui, comme chaque année, a dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre et scènes anarchiques. Organisé en dépit d’une interdiction préfectorale, cet événement, comme souvent lorsque l’extrême gauche est à la baguette, a laissé derrière lui un bilan marqué par des dégradations et des violences.

Dès le début de la soirée, l’ambiance a basculé. Alors que le cortège de plusieurs milliers de personnes traversait les rues du centre-ville, des actes de vandalisme ont été constatés : voitures endommagées, mobilier urbain dégradé, caméras et poubelles brûlées et tags d’extrême gauche. L’intervention des policiers pour faire respecter l’interdiction s’est heurtée à une résistance organisée. Des projectiles ont été lancés, blessant au moins une policière, tandis que deux individus ont été interpellés.

La préfecture avait pourtant pris des mesures en amont, interdisant le rassemblement pour éviter les débordements récurrents lors des éditions précédentes. Cependant, les organisateurs, portés par une logique de défiance envers l’autorité, ont maintenu l’événement, galvanisant une foule où se mêlaient fêtards et militants d’extrême gauche. Des slogans anticapitalistes et des drapeaux brandis en soutien à des causes internationales ont ponctué le défilé, renforçant l’idée d’une politisation assumée.

Les habitants du quartier, excédés, décrivent un « point de non-retour ». Bruits incessants, rues jonchées de détritus et dégradations matérielles ont alimenté leur ras-le-bol. Ainsi, le Collectif des riverains de La Plaine prépare une plainte collective. Les dégâts répétés année après année exaspèrent une population qui se sent prise en otage par ces débordements.

En somme, le carnaval de la Plaine 2025, loin de n’être qu’une fête populaire détournée, n’est qu'un prétexte pour des militants d’extrême gauche de dégrader du matériel public comme privé et d’affronter la police.

Le maire socialiste Benoît Payan n’a pas jugé pertinent d’évoquer ces débordements.

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