Le mercredi 23 avril, à Paris, une dizaine de militantes du collectif féministe et identitaire Némésis, ont été victimes d’une agression devant l’entrée de Sciences Po. L’incident s’est produit alors que les militantes se trouvaient à l’entrée de l’établissement afin de distribuer des tracts pour recruter de nouvelles membres. Elles ont très rapidement été prises à partie par un groupe de militants d’extrême gauche, certains arborant des keffiehs, des masques chirurgicaux et des drapeaux palestiniens. Dernièrement, les manifestations propalestiniennes ont repris de plus belle dans la rue Saint-Guillaume.

L’altercation a débuté avec l’arrivée de petits groupes d’étudiants, rapidement rejoints par une bonne centaine de personnes en une dizaine de minutes. Les militantes, qui affirment n’avoir affiché ni banderole ni slogan provocateur, se sont retrouvées encerclées. Des insultes telles que « Un faf, une balle, justice sociale », « Paris, Paris, antifa » ou Cassez-vous » ont été scandées, accompagnées du tradiitonnel slogan antifasciste « Siamo tutti antifascisti ! ». La situation a dégénéré en violences physiques, avec des bousculades, des coups de poing et de pied, ainsi que des jets de bouteilles d’eau. Une militante rapporte avoir reçu un coup et une menace explicite : « Je vais te retrouver dans le métro. »

Les vigiles de Sciences Po, présents sur place, se sont révélés incapables de contenir la situation et n’ont pas réellement cherché à protéger les militantes, qui ont finalement quitté les lieux sous la pression des agresseurs, sans qu’aucune intervention immédiate des forces de l’ordre ne soit signalée.

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