
Des militants du Rassemblement National violemment agressés à Meaux (77) : L’Observatoire dévoile le nom des agresseurs
Le samedi 26 avril, à Meaux (Seine-et-Marne), dans la matinée, plusieurs jeunes militants du Rassemblement National (RN), affiliés à la branche jeunesse du parti (RNJ), ont été victimes d’une agression physique alors qu’ils collaient des affiches sur des panneaux d’affichage libre rue de la Cave aux Hérons, dans un quartier pavillonnaire.
Les militants ont été abordés par un homme qui conduisait et qui, voyant les affiches du RN, s’est arrêté sur la route et est descendu à toute vitesse. Il leur a intimé de quitter les lieux tout en les insultant et en arrachant leurs affiches, avan d'être rejoint rapidemen par des renforts. Les agresseurs ont alors exprimé leur hostilité à l’encontre du RN tout en défendant la France insoumise. Visiblement du quartier, les militants anti-RN, tous d’origine maghrébine, voulaient imposer leur loi : « Recolle, sur la tête de ma mère tu vas voir » ; « Tu colles pas ça ici ! » ; « c’est des fachos ».
La situation a ensuite rapidement dégénéré en violences physiques. Un des agresseurs a enclenché les coups, en traître, sur Tony Bonalair, le délégué Départemental des Jeunes de Seine-et-Marne et assistant parlementaire du député RN Julien Limongi. D’autres coups ont été portés par deux autres hommes également. L’agression fut assez violente pour que le pull de Tony Bonalair soit déchiré et que sa chaîné soit brisée. Celui-ci a dû ensuite être admis aux urgences. Les examens ont révélé qu’il souffre d’une commotion et de douleurs aux cervicales ainsi que d’une plaie à l’intérieur de la bouche. Durant l’attente, il a fait un malaise mais son état de santé n’est pas alarmant.
De même, Émilie, assistante parlementaire du député Béatrice Roullaud, a été blessée, présentant des mains ensanglantées. Son téléphone portable a également été dérobé alors qu’elle tentait de filmer l’agression.
Les autorités ont ouvert une enquête, tandis que les militants du RN ont porté plainte. En exclusivité, L’Observatoire dévoile les individus qui se cachent derrière cette agression : il s’agit visiblement de deux frères, Hamar GALAOUI et Mohamed GALAOUI, ainsi que d’un couple, Slimane OULD et Kahina OULD.
Parmi les noms mentionnés dans la plainte, Mohamed GALAOUI est connu en tant que champion du monde de boxe anglaise, de kick-boxing et de boxe thaïlandaise ! Le 16 septembre 2023, il a même reçu la médaille de la ville de Meaux des mains de son maire, Jean-François Copé. Depuis plusieurs années, il donne des cours au Tek Gym, une salle de fitness et de sports de combat située au 27, avenue de l’Épinette à Meaux. Mohamed GALAOUI est également le fondateur de l’association Sport Event Insertion, dont l’objectif premier est, selon M. GALAOUI, de... « transmettre aux jeunes pour leur éviter de faire des bêtises » ! Comment expliquera-t-il qu’après avoir été appelé par ses comparses, il a débarqué en furie au volant de son SUV blanc, équipé de gants coqués, avant de s’en prendre à Tony Bonalair en lui assénant coups de poing et coups de pieds tout en le traitant de « fils de pute de facho » ?

Dans la vidéo, à une minute, il est possible d’entendre un individu dire « Hamar, Hamar, Hamar, qu’est-ce qu’il y a ? ». Son en-bon-point laisse penser qu’il s’agit de Slimane OULD. Ainsi, Hamar GALAOUI, qui s'est vanté de travailler pour la municipalité de Meaux, est celui qui a arraché les affiches et qui a ensuite molesté Tony Bonalair afin que Slimane OULD puisse le frapper.


Pendant ce temps, Kahina OULD, accopagné de deux enfants, s’en prenait à Émilie et lui dérobait son téléphone, qui n’a toujours pas été retrouvée à l’heure actuelle.

En réalité, cette agression ne s’arrête pas là : un homme âgé, résident à côté du lieu de l’agression, est sorti car il a vu un des rétroviseurs de sa voiture être brisé durant le lynchage des militants du RN. Hamar et Mohamed GALAOUI ont alors immédiatement tenté d’intimider ce Monsieur, qui a déclaré qu’il allait rapporter à la police les faits dont il venait d’être témoin. Directement, les deux frères ont tenté de corrompre le retraité, en lui proposant du « cash » en échange de son silence. Répondant qu’il avait bien vu la scène et leurs agissements, ils ont alors sorti la carte victimaire :
« Tu dis ça car on est des arabes ! »
L’homme, par peur, est directement rentré chez lui. La police est ensuite arrivée.
Aymeric Durox, sénateur RN de Seine-et-Marne, a dénoncé cette agression, qui s’ajoute à la liste déjà longue des attaques contre le RN, à l’image des dégradations de permanences d’élus ou encore, en région parisienne, des agressions répétées contre Éléonore, une jeune militante du parti à la flamme.