Les élections étudiantes ont lieu cette semaine à Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Alors que les mouvements de gauche et d'extrême gauche sont surreprésentés dans les candidatures, il y a également des listes de droite, à l'image de celle de la Cocarde étudiante. Ainsi, depuis deux semaines, les militants des différents syndicats étudiants s'activent pour convaincre les étudiants de voter pour eux, tantôt en prenant la parole dans les amphithéâtres, tantôt en collant des affiches, mais surtout en tractant et en discutant avec les étudiants. Cependant, cette diversité de listes n'est pas du goût de l'extrême gauche, qui se veut hégémonique et qui n'accepte pas que tout le monde joue avec les mêmes règles. Ainsi, dès lundi, des militants d'extrême gauche, comme toujours finalement, ont pris à partie des militants de la Cocarde qui réalisaient un tractage. La confrontation physique n'est pas passée loin déjà :

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Tolbiac la rouge a encore frappé

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Mardi, les militants de la Cocarde son allés tractés à Tolbiac, un campus parisien bien connu pour être un bastion d'extrême gauche. Peu de temps après leur arrivée, environ quarante militants d'extrême gauche provenant de différents groupuscules sont venus les entourer. Ceux-ci, armés d'au moins un couteau et de chaînes en fer, ont décidé d'attaquer les militants de droite qui étaient bien moins nombreux. Personne n'a été grièvement blessé, mais des coups de couteau ont été donnés comme l'attestent les trous dans les manteaux de certains militants de la Cocarde :

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Bien évidemment, loin de condamner les violences perpétrées par leurs militants et leurs alliés antifas, les organisations de gauche assument leur violence et construisent une histoire dans laquelle ils ne sont que les victimes. Mais qui tractait pacifiquement et n'a pas demandé à être dérangé ? La Cocarde. Qui est venu perturber ce tractage en insultant, en menaçant puis en essayant de voler les tracts ? Qui a attaqué ? Ce sont les militants d'extrême gauche. Ainsi, deux agresseurs ont été placés en garde à vue, à savoir Theodore Said et Alaya Oussein. Ce dernier portait une chaîne en fer et a même crié « de toutes façons je m’en fous d’aller en prison, ils pensent tous comme moi là-bas ».

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Des agressions d'extrême gauche systématiques

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L'Observatoire a dressé la liste des agressions perpétrées à l'encontre des militants de la Cocarde étudiante sur le seul campus de Paris-1 et sur la seule année 2024. Un recensement exhaustif, depuis la création de la Cocarde et sur tous les campus demanderait donc une compilation qui ferait l'épaisseur d'un livre.

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- Le 30 janvier 2024, quatre antifas ont attaqué un de tractage de la Cocarde sur le Centre René Cassin en utilisant une gazeuse.
- Le 8 février 2024, lors du dépouillement des élections du CROUS, des antifas ont attendu les candidats de la Cocarde afin de les frapper.
- Le 4 septembre, au Centre Pierre Mendès France, alors des militants de la Cocarde tractaient pour les pré-rentrées d'histoire, une dizaine d'antifas masqués et équipés de casques de moto les a menacés.
- Le 17 septembre, deux militants de la Cocarde ont été poursuivis sur tous les étages du Centre René Cassin par deux individus. L'un des deux continua de les suivre jusqu'à Tolbiac. Une militante a même été suivie jusque dans sa salle de cours, que l'antifa a suivi pour l'harceler.
- Le 27 septembre à la sortie du Centre Pierre Mendès France, deux personnes identifiés comme étant des militants de la Cocarde ont été insultées, menacées, et suivies sur des dizaines de mètres.
- Le 14 octobre, deux antifas ont alpagué un militant de la Cocarde devant le Centre Pierre Mendès France, lequel s'est fait insulter puis menacer d'être « attrapé et tabassé » si la Cocarde venait tracter ou coller.
- Le 22 octobre, une dizaine d'individus se revendiquant du « Tolbiac FC » a attendu des militants de la Cocarde à la sortie de leurs cours au Centre Pierre Mendès France. Ils ont alors insulté, menacé et attrapé par la nuque un militant. Plus tard, quatre antifas encore présents ont fait la même chose sur un autre militant, sans que la sécurité de l'université, pourtant à proximité, n'intervienne.

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Vous disposez d'informations sur les violences de l'extrême gauche dans votre faculté ? Contactez nous via observatoireviolences@proton.me.

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