Dans la soirée du 21 mars 2025, trois voitures appartenant à des surveillants pénitentiaires ont été détruites par un incendie sur le parking de la maison d’arrêt de Draguignan, en Gironde. Cet incident, survenu alors que le personnel participait à un loto organisé par l’amicale des surveillants, a également endommagé deux autres véhicules. Bien que l’acte n’ait pas été officiellement revendiqué, des publications sur des sites militants, avec pour titre moqueur Pendant que les matons jouent au loto, laissent supposer une implication de l’extrême gauche.

Les faits se sont déroulés vers 21h45, lorsque des explosions, provenant des pneus et réservoirs des véhicules en flammes, ont interrompu la soirée conviviale. Les pompiers sont intervenus rapidement, mais trois voitures étaient déjà irrécupérables. Selon la police, des images de vidéosurveillance montrent au moins deux individus munis de bouteilles près du parking juste avant l’incendie, renforçant la piste criminelle.

Les syndicats pénitentiaires, eux, ont dénoncé une « opération d’intimidation », pointant du doigt un manque chronique de sécurisation du parking, déjà signalé lors de dégradations antérieures.La direction de la prison n’a pas commenté publiquement, mais les surveillants ont exprimé leur inquiétude, certains soulignant la présence d’enfants au loto, à proximité des lieux.

Contre la police mais aussi contre les prisons, l'extrême gauche pourrait s'attaquer aux surveillants pénitentiaires en tant qu'oppresseurs de personnes enfermées et réprimées par un système injuste. Prudents, les militants d'extrême gauche ne revendiquent pas toujours explicitement leurs actes de sabotage, ce qui permet de faire patiner l'enquête. Néanmoins, le mobile du sabotage et les relais sur les sites d'extrême gauche laissent relativement peu de doutes sur la réelle identité des exécutants.

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