Jamais deux sans trois : Hugo Prevost, député LFI accusé de « faits graves à caractère sexuel »
L'hécatombe se poursuit au sein de LFI, dont le parti semble vérolé par les violences sexuelles
Après les affaires Pierre-Alain Cottineau et Tom Dubois, deux membres de La France insoumise accusés de pédophilie il y a seulement quelques jours, une autre affaire à caractère sexuel vient de sortir des plus hauts rangs du parti d'extrême gauche. Cette fois-ci, un député est incriminé. En effet, Hugo Prevost, 25 ans, député LFI de l'Isère, a été exclu du groupe parlementaire dans lequel il siégeait pour « des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales ».
Si LFI ne dévoile encore aucun élément, le syndicat L'Union étudiante, cofondé par Hugo Prevost, pour sa part, a publié un communiqué qui fait état de harcèlement moral et sexuel, de « schémas de prédation », des faits apriori condamnables par la loi et qui concerneraient plusieurs victimes sur une période qui s'étend entre 2020 et 2024. Deux cas de « violences sexuelles » auraient été recensés par le syndicat.
Fidèle à l'adage de la gauche « fais ce que je dis, pas ce que je fais », Hugo Prevost se réjouissait, il y a un an jour pour jour, d'une mobilisation à l'encontre de la réintégration d'un professeur condamné pour agression sexuelle. Ainsi donc, assurons-nous qu'Hugo Prevost ne revienne jamais en politique, car « la situation est inacceptable ».
Hugo Prevost ne serre pas la main à l'« extrême droite », mais serre-t-il la main des agresseurs sexuels ?