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La Jeune Garde attaque les participants de la Marche pour la Vie à Lyon : deux antifas en garde à vue
Le dimanche 6 avril 2025, deux mille Lyonnais participaient à la Marche pour la vie afin de défendre la Vie. Alors que le cortège festif déambulait dans les rues de Lyon sous un grand soleil, la fin de parcours a été marquée par des heurts.
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Tandis que certains participants étaient attablés dans un bar du vieux Lyon, une mère de famille prévient les différents groupes que des personnes cagoulées sont perchées au niveau d'un escalier à une petite centaine de mètres de là. Pour ne pas subir le guet-apens qui se prépare, le service d'ordre de la manifestation ainsi que d'autres participants décident d'aller à la rencontre des individus encore non parfaitement identifiés, même si tout le monde a déjà une petite idée.
Bien évidemment, il s'agissait d'antifas de la Jeune Garde (ils l'ont revendiqué eux-mêmes avant d'attaquer). Cagoulés, armés de bâtons et de gants coqués, ils s'apprêtaient à faire une descente sur les participants de la manifestation. Pris de court, ils ont été repoussés par le service d'ordre et n'ont rien pu entreprendre. Toutefois, la Jeune Garde n'en est pas restée là : renforcée par de nouveaux éléments qui étaient visiblement en retard, le groupe d'une vingtaine d'antifas a directement contre-chargé pour s'en prendre au service d'ordre, lequel s'était dispersé. Deux à trois personnes ont été frappées par les antifas durant quelques secondes avant l'intervention de la police, qui a pu procéder à l'arrestation de deux antifas âgés de vingt-deux et vingt-trois ans.
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S'il n'y a pas eu d'incidents majeurs au-delà, Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la vie, rapporte que « Un groupe antifasciste a essayé de s’en prendre à nous pendant la marche, certains militants de gauche ont tenté de s’infiltrer dans notre cortège, et nous avions entendu que la Jeune Garde préparait quelque chose… » Malgré tout, une jeune militante a été bousculée et sa pancarte arrachée durant la manifestation. Imaginons un militant d'extrême droite arracher la pancarte d'un participant à une gay pride ? Le traitement médiatique ne serait pas le même, assurément.
Une réunion est prévue par les organisateurs de la marche pour envisager d’éventuelles poursuites et adresser un rapport à la préfecture, tandis que l’enquête policière suit son cours.