L'extrême gauche se mobilise contre Vincent Bolloré, accusé de fascisme
Vincent Bolloré n'est pas d'extrême gauche. Vincent Bolloré est catholique. Naturellement, cela déplaît aux militants d’extrême gauche. Alors que la semaine dernière, le groupe Canal, détenu par Vincent Bolloré, a annoncé qu’après la décision de l’ARCOM de ne pas renouveler les droits de la chaîne C8, le groupe Canal ne verserait plus les deux cents millions d’euros octroyés chaque année par le groupe au CNC afin de soutenir le cinéma français.
Ce lundi, à Paris, se tenait l’assemblée générale (AG) du groupe Vivendi, lequel réunit les différents groupes détenus par Vincent Bolloré. L’extrême gauche, à l'appel d'Extinction Rebellion et des Soulèvements de la Terre, a ainsi décidé de se mobiliser et de manifester afin de dénoncer l’orientation idéologique de Vincent Bolloré. Son « empire médiatique » est jugé « d’extrême droite » et « écocidaire ».
De nombreux policiers ont été mobilisés afin d’empêcher les manifestants d’approcher de l’AG voire de s’introduire dans le le théâtre des Folies Bergère qui hébergeait la réunion du groupe, ce qui semblait l’objectif d’une partie des militants d’extrême gauche. La police a fini par intervenir afin d’arrêter la progression du cortège. Les manifestants, qui déambulaient illégalement, ont fini par être nassés par la police puis exfiltrés individuellement afin d’être verbalisés.
La veille, le siège du groupe avait été aspergé de peinture par des militants d’Extinction Rebellion qui avaient également collé une affiche « BOLLORE FASCISE LA FRANCE » sur les vitres.
Seule l’extrême gauche se mobilise afin de s’opposer ouvertement à la pluralité des opinions, au débat démocratique et à la liberté d’expression.