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Paris : évacuation de la Gaîté Lyrique, un théâtre occupé depuis trois mois par l'extrême gauche

18/3/2025

Depuis décembre 2024, le théâtre de la Gaîté Lyrique, situé dans le troisième arrondissement de Paris, est au cœur d’une controverse qui mêle occupation illégale, violences et dégradations. Ce lieu culturel, habituellement dédié aux arts et aux spectacles, a été investi par environ quatre-cents individus se présentant comme des « mineurs isolés », soutenus par le collectif des Jeunes du parc de Belleville et des associations d'extrême gauche.

Cette occupation, qui a duré trois mois, s’est soldée par une décision d’expulsion prononcée par la préfecture de police, mettant fin à une situation devenue ingérable. Ainsi, les premiers départs ont été signalés en début de soirée le lundi 17 mars, tandis que l’opération de police s’est terminée mardi au matin, en présence de manifestants d’extrême gauche vindicatifs et avides de défendre leur cause illégale. Car cette occupation est avant tout le fait de l’extrême gauche, qui a utilisé des clandestins pour créer de l’agitation et faire avancer son agenda politique.

Dès le début, l’occupation a suscité des tensions. Les « mineurs isolés », qui exigeaient que l’État leur fournisse un logement, ont transformé ce théâtre en un campement improvisé. Cependant, les conditions de vie sur place se sont rapidement dégradées. L’absence de sanitaires adaptés, le manque d’eau et la promiscuité ont conduit à une situation qualifiée d'« indigne » par la direction même de la Gaîté Lyrique, qui au début soutenait l'initiative avant de subir un grave retour de bâton financier. À cela se sont ajoutées des violences, dont la gravité et la fréquence ont augmenté au fil du temps. Des témoignages font état d’incidents entre occupants, tandis qu’un départ de feu dans les sanitaires a été rapporté, mettant en danger la sécurité de tous. Ces événements ont amplifié le sentiment d’insécurité dans et autour du bâtiment, sans pour autant presser les autorités pour réagir et mettre fin à l’occupation.

Les dégradations matérielles n’ont pas été en reste. Le théâtre, financé à hauteur de plusieurs millions d'euros par an par la mairie de Paris, conçu pour accueillir des événements culturels et non pour héberger des centaines de personnes, a subi des dommages significatifs. Mobilier endommagé, espaces détériorés et installations inadaptées à une telle occupation ont nécessité une intervention des autorités, qui avaient visiblement envie de tout sauf d'intervenir, au point de ne pas respecter la décision du tribunal administratif.

La préfecture de police, dans un communiqué, a justifié l’expulsion par la nécessité de mettre fin à une « occupation illicite de l’espace public », invoquant des raisons de sécurité, de salubrité et de lutte contre la délinquance. Cette décision a été prise après que les services sociaux de la ville de Paris ont reconnu la majorité de nombreux occupants, remettant en question leur statut autoproclamé de « mineurs isolés ».

Dans ce contexte, même le média d'extrême gauche StreetPress, qui a soutenu les occupants, a été contraint de quitter ses locaux situés dans le théâtre. Installé à la Gaîté Lyrique, le journal a dû déménager en urgence début mars 2025, après plusieurs mois de cohabitation tendue. Malgré une solidarité initiale avec les jeunes, StreetPress a reconnu que la situation devenait intenable.

L’implication de groupes d’extrême gauche est la principale cause de cette situation. C'est elle qui a manipulé les clandestins pour occuper le bâtiment, et ceux-ci étaient utilisés pour empêcher tout travail journalistique aux abords.

Ainsi, le journaliste Vincent Lapierre a subi la pression de cette alliance entre antifas et clandestins, de même qu'un journaliste de CNEWS, plus récemment.

Quelques jours avant leur expulsion, les occupants ont tenté le tout pour le tout. Une question demeure : qui a fait cette banderole antifasciste ?

Malgré l’expulsion, l’épisode de la Gaîté Lyrique est une victoire spectaculaire pour l’extrême gauche. En effet, les « mineurs isolés » ont obtenu une promesse de logement de la part de l’Etat, tandis que l’extrême gauche a pu s’agiter illégalement durant trois mois dans un bâtiment occupé, sans être ni délogé par la force, ni diabolisée médiatiquement, ni bousculée par des citoyens excédés. Pourquoi ne recommencerait-elle pas indéfiniment ?

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