Le mardi 8 avril 2025, une manifestation organisée par des étudiants d'extrême gauche a secoué Sciences Po Strasbourg. Les militants d'extrême gauche souhaitaient mettre la pression sur le conseil d'administration, qui décidait alors de maintenir ou non le partenariat avec l’université israélienne Reichman, ce qu'il a décidé de faire à seize voix contre quatorze. Ce partenariat est dénoncé comme étant le signe d'une complicité des massacres commis à Gaza par les Israéliens.

Dès lors, à la sortie du conseil d'administration, les manifestants ont entrepris des actions directes contre des professeurs et le directeur de l’établissement, Jean-Philippe Heurtin.

Jean-Philippe Heurtin a été pris à partie par des manifestants qui l’ont suivi jusqu’à l’arrêt de tramway Homme de Fer, en plein centre de Strasbourg, le huant et scandant des slogans hostiles.

Un professeur, opposé au boycott de l’université israélienne, a également été ciblé. Selon des témoignages, il a été insulté, accusé d’être « complice du génocide à Gaza », et s’est fait cracher dessus par un individu dans la foule.

Cette manifestation s’inscrit dans une série d’actions menées par des étudiants d’extrême gauche depuis plusieurs mois, incluant des blocages et des pressions sur le personnel. En guise de vengeance, les militants d'extrême gauche ont tagué les murs de Sciences Po Strasbourg.