Seulement 300 000 personnes tout au plus lors des manifestations de la gauche le 7 septembre
Le samedi 7 septembre, la gauche appelait à descendre dans la rue contre le "coup de force" de Macron. Une mobilisation en demi-teinte qui n'aura aucune conséquence
Les organisations de gauche, à commencer par La France insoumise, revendiquent plus de 300 000 manifestants dans des 150 rassemblements qui étaient organisés partout en France. À considérer que ces chiffres reflètent la réalité, cela ne donne qu'une moyenne de 2 000 manifestants par ville, sachant qu'à Paris, LFI se targue d'avoir rameuté plus de 160 000 personnes (contre 26 000 selon la police). La police, nationalement, indique une mobilisation d'environ 110 000 personnes. Dans les deux cas, il s'agit d'un résultat assez décevant.
Il n'y a pas de gros débordements à déplorer, si ce n'est cinq interpellations à Paris et quelques une dans les autres villes, comme celle-ci à Toulouse qui a été filmée et partagée :
Toujours à Toulouse, la police a dû user de sommation afin de disperser les derniers manifestants :
Une source policière indique enfin qu'il y a eu « quelques dégradations » en marge du cortège toulousain.
Dans les autres villes, les cortèges se voulaient très "antifascistes", en récitant leurs traditionnels slogans :
Pour finir, ces manifestations ont également été le théâtre de moments gênants, de photos peu crédibles ou encore de discours pseudo-révolutionnaires :
Sébastien Delogu et ses groupies :
Manès Nadel, l'éternel lycéen au corps de collégien qui se croit en 1793 :
Les révolutionnaires de l'Union Pirate à Rennes :
Était-ce une mobilisation un peu trop hâtive pour la gauche ? Certains appellent à remettre le couvert le 1er octobre prochain.