Six semaines après le sabotage du réseau SNCF, où en est l'enquête ?
Les Jeux Olympiques sont terminées mais l'enquête de police pour trouver les saboteurs du réseau SNCF est loin d'être terminée
Les semaines passent et l'enquête patine. La police n'a procédé à aucune interpellation depuis l'attaque du réseau SNCF par des inconnus le 25 juillet dernier. Cette incapacité à élucider cette affaire peut étonner, étant donné que Gérald Darmanin avait annoncé que des éléments avaient été rapidement récupérés et que leur exploitation donnerait rapidement des réponses sur les auteurs et leurs motivations. Or, les traces ADN relevées sur les lieux et dans les camionnettes abandonnées n'ont pas permis de mener à l'arrestation de la moindre personne. Une source proche du dossier a déclaré au Figaro que « Les investigations ne sont pas au point mort mais nous n'avons pas assez d'éléments pour lancer un coup de filet. »
Toutefois, la police privilégie toujours la piste de l'extrême gauche. Par ailleurs, le site anarchiste Indymedia publié un article à la fin du mois août qui récapitule les sabotages de voies ferrées réalisés dernièrement et qui partage de la littérature autour des techniques de sabotage. Ces méthodes sont l'apanage de l'extrême gauche et les enquêteurs concentrent donc leurs recherches dans cette mouvance, rejetant la piste de l'interférence étrangère.
En tout cas, une chose semble à peu près sûre : le coup a été préparé par un noyau très réduit, capable d'agir en toute clandestinité, sans laisser de traces sur internet ou sur un téléphone portable. De plus, aucun agent de la SNCF ne serait complice du sabotage, car de nombreuses informations technique sur le réseau ferroviaire français sont libres d'accès sur internet.
Affaire à suivre.