Arrestation d'un antifa italien sous mandat d'arrêt européen pour des violences commises en Hongrie
L'antifa violent est défendu par toute l'extrême gauche
Rexino Arzaj dit « Gino » a été arrêté en France alors qu'il était en cavale. Cet homme d'origine albanaise et qui vit normalement à Milan est accusé d'avoir, dans le centre de Budapest, en février 2023, attaqué au marteau des personnes qu'il soupçonnait être nationalistes. Quatre attaques similaires avaient alors été recensées en une seule journée : un groupe d'antifas s'attaquaient en effet à des personnes isolées avant de les laisser pour mortes. Rexino Arzaj est actuellement détenu à la prison de Fresnes à Paris et pourrait être extradé en Hongrie afin d'être jugé.
Il n'est pas le seul à avoir été incriminé dans cette affaire. En effet, l'Italienne Ilaria Salis avait été détenue dans une prison hongroise avant d'être libérée grâce à son élection en tant que député européen en juin dernier. De même, Maja T. a été extradée en Hongrie par les autorités allemandes en juillet dernier pour la même affaire, tandis que la justice milanaise a refusé d'extrader Gabriele Marchesi afin de lui éviter des « traitement inhumains ».
Rexino Arzaj est soutenu par toute la mouvance antifa française qui refuse son extradition dans « la Hongrie de Orbán », ainsi que par La France insoumise, qui a publié un communiqué (les députés LFI siègent au Parlement européen avec l'antifa Ilaria Salis). Défendre l'indéfendable, voilà la vocation intrinsèque de l'extrême gauche.