Du vendredi 14 au dimanche 16 mars 2025, une rave-party illégale s’est tenue dans un hangar désaffecté à Feyzin, près de Lyon, au milieu d’une zone industrielle sensible, malgré une interdiction préalable des autorités (la rave party n’avait toutefois pas été déclarée). Cet événement, estampillé antifa du fait du drapeau qui trônait dans la hangar, a attiré environ trois-cents participants et a rapidement dégénéré en un affrontement violent avec la police.

Dès le samedi soir, l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les participants a été accueillie par une hostilité marquée. Des projectiles, parmi lesquels des bombes agricoles, des planches cloutées et des bouteilles, ont été lancés sur les policiers, blessant trente d’entre eux selon la préfecture du Rhône. Cinq CRS ont même dû être transportés à l’hôpital, notamment pour une fracture à l’orteil ou des points de suture. Dans tous les cas, ce recours à des armes improvisées et dangereuses témoigne d’une préparation à l’affrontement de la part des antifas. Voici des vidéos exclusives des affrontements :

De leur côté, un homme de vingt ans a été hospitalisé après un malaise avec un pronostic vital engagé. Ce malaise questionne : était-il trop alcoolisé ? Est-ce que de la drogue circulait dans cette rave party antifa, comme ce fut le cas à Rennes dans une autre rave party antifa ?

La préfecture avait pourtant tenté d’anticiper ces débordements en interdisant la rave-party au préalable, mais l’entêtement des organisateurs à maintenir l’événement a conduit à une mobilisation massive des forces de l’ordre. Le dispositif policier, qualifié d’« énorme » par les observateurs, n’a pas suffi à empêcher les violences, révélant la difficulté de gérer ces situations face à une opposition déterminée et équipée, qui n’a pas hésité à construire des barricades.

Des antifas, pour fuir la police, ont investi les propriétés privées de riverains, tandis que ceux-ci assurent que les nuisances étaient insoutenables :

Les médias, pour leur part, n’ont globalement pas insisté sur la couleur politique des participants à cette rave party illégale, à l’image de BFMTV, qui préfère parler de « jeunes ».

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