Dans la nuit du lundi au mardi 17 décembre, certains Caennais ont eu l’heureuse surprise de retrouver leur véhicule avec les pneus à plat. Heureusement, les écolo-justiciers qui ont dégradé leur bien ont laissé un tract intitulé « Pourquoi j’ai voulu saboter votre bien » sous les essuie-glaces des voitures visées afin d’expliquer leur démarche. Ainsi, les militants d’extrême gauche ont jugé que les propriétaires des véhicules visés ont opté pour des modèles trop gros à leur goût, trop énergivores, trop destructeurs de matières premières. L’extrême gauche ne laisse pas le choix aux automobilistes et prévient ainsi dans son tract qu’ils font usage de la légitime défense : « Si la loi ne vous punit pas, alors nous le ferons »

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Ces militants s’adonnent à une pratique inutile pour leur cause mais tout à fait dangereuse pour les victimes qui, si elles ne se rendent pas compte du vandalisme, peuvent très vite se retrouver à faire un accident en conduisant une voiture dont les pneus sont dégonflés. Enfin, cette pratique peut coûter cher, mais surtout pour les victimes, dont l’assurance ne prend pas toujours en charge le dépannage de la voiture.

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Cette nuit-là, environ cent pneus auraient été dégonflés par les militants d’extrême gauche, dont ceux d’une infirmière libérale qui n’a pas pu aller travailler. Même si ce n’est pas leur première exaction du même type, les écologistes devront dégonfler davantage de pneus s’ils espèrent sauver la planète ainsi.

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