Dans toute la France, l'extrême gauche bloque des facultés
La « Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah » appelait ce vendredi 6 décembre à bloquer les facultés afin d'exiger la libération immédiate de Georges Abdallah, combattant pro-palestinien qui a été condamné à de la prison dans les années 1980 pour son rôle jouer dans la mort de deux diplomates. Il devait être libéré le 10 décembre prochain mais le parquet antiterroriste a fait appel de la décision du juge.
Le blocage avait commencé la veille à Lyon 2, où une trentaine de bloqueurs avait décidé de taguer les locaux et de bloquer l'accès. Ce vendredi, la police est intervenue afin de les déloger. L'appel, relayé principalement par le syndicat d'extrême gauche FSE, ne s'est pas toujours concrétisé par un blocage. En effet, les effectifs étant trop réduits dans certaines villes, les antifas ont dû se contenter d'une simple action banderole. Voici quelques exemples :
Lyon, où la police est intervenue le deuxième jour du blocage :
Paris, où les bloqueurs ont été étonnés d'apprendre que leur action était illégale et que la sécurité s'y opposait :
Rennes, où des actions ont eu lieu sur les deux campus :
Strasbourg :
Lille, où les cours et les examens ont été annulés en conséquence :