Le vendredi 25 avril vers 22h30, à Albi (Tarn), deux militants du mouvement identitaire Patria Albiges ont été agressés dans le café O’Sullivan par un groupe de dix antifas. Les militants d’extrême gauche ont d’abord repéré une première cible, avant d’invectiver la seconde qui est arrivée peu après. Reconnaissant Clément Cabrolier, cadre de Patria Albiges et fils d’un ancien député du Rassemblement national, les antifas déclenchent alors l’expédition punitive.

Environ dix antifas, qui seraient membres de la Jeune Garde Montpellier ou des antifas toulousains, sont armés de poings américains. Ils se jettent alors sur les deux identitaires qui, dépassés par une infériorité numérique écrasante, essuient une pluie de coups. L’affrontement est long et violent, un identitaire est lynché à plusieurs reprises au sol et, en plus de nombreux hématomes sur tout le corps, souffre d’une entorse à la cheville avec traumatisme crânien, tandis que l'autre verra son arcade être ouverte par un coup de poing américain, ce qui lui vaudra huit points de sutures et un traumatisme crânien également.

Les médias, qui ont tous minimisé cette agression, ont préféré se focaliser sur les échauffourées qui ont eu lieu devant le bar Le Cosy, dans lequel se trouvait Mathéo Romanet, un antifa récemment épinglé par L’Observatoire pour son rôle dans deux agressions de militants de La Cocarde à Albi. Celui-ci n’a pas été inquiété.

Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux démontre qu’alors qu’un groupe qui pourrait s’apparenter aux identitaires allait repartir sans avoir provoqué de débordements, une femme a empoigné le cache-nez de l’un d’eux, qui, aveuglé, a touché le visage de la dame en tentant de se dégager. Dès lors, quelques coups ont été échangés de part et d’autre durant une dizaine de secondes, avant que l’usage de gaz lacrymogène ne disperse les deux groupes pour de bon.

De cet incident sans escalade majeure, personne n’a été gravement blessé, au contraire du guet-apens orchestré par les antifas. Une enquête est en cours pour établir les responsabilités et clarifier la chronologie des événements.

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