L’Université de Lyon 2, débordée par le nombre de tags d’extrême gauche, n’efface ni ne porte plus plainte systématiquement
Le campus Porte des Alpes de l’Université Lyon 2 ressemble à de nombreux autres campus français, mais en pire. Depuis des mois, les tags d’extrême gauche sont innombrables, au point où l’administration n’est plus en mesure d’effacer les traces des sévices ni de déposer plainte contre chaque inscription illégale. En effet, s’offrir les services d’une société de nettoyage plusieurs fois par semaine est devenu un luxe pour les universités françaises, qui vivent dans un contexte de difficultés budgétaires extrêmes. Ainsi, la direction de Lyon 2 déclare dans Le Progrès que « nous sommes contraints de retirer uniquement les tags comportant des attaques ad hominem et discriminantes ».
Selon cette logique, les inscriptions « Peine de mort pour Bolloré » ou encore « Flics suicidés à moitiés pardonnés, atomiser les matons, ACAB » (sic.) devraient être effacées sous peu. En revanche, les tags pro-palestiniens, anti-français et anarchistes devraient prospérer encore longtemps, au grand désarroi de la majorité silencieuse.
Ces pratiques de l’extrême gauche démontrent une nouvelle incohérence : alors qu’elle ne cesse de réclamer de meilleures conditions pour les étudiants et plus de moyens pour les facultés, par ses blocages et ses tags, notamment, elle ne fait que renforcer la précarité des campus.