Romans-sur-Isère : l'extrême gauche manifeste avec les délinquants du quartier de La Monnaie contre un hommage à Thomas et à Nicolas
Délinquants du quartier de La Monnaie et complices du meurtre de Thomas ?
Alors que la préfecture avait tout fait pour interdire les rassemblements déclarés pour le samedi 29 novembre, le tribunal administratif a donné tort aux services de l'État, qui adoptent de plus en plus ce réflexe liberticide de l'interdîction préalable sans motivation suffisante. Ainsi, deux rassemblements ont eu lieu simultanément à Romans-sur-Isère, dans la Drôme. D'un côté, le collectif « Justice pour les nôtres » appelait à manifester pour rendre hommage à Thomas, assassiné il y a un an à Crépol par une bande provenant du quartier de La Monnaie ainsi qu'à Nicolas, tué d'une balle dans la tête il y a quelques semaines à l'entrée d'une discothèque de Romans-sur-Isère. D'un autre côté, les antifas appelaient à manifester contre le collectif « Justice pour les nôtres », sans avoir de réelles revendications si ce n'est troubler un évènement considérer comme d'« extrême droite ». Quand bien même l'initiative revient aux manifestants qui désiraient rendre hommage à Thomas et à Nicolas, ceux-ci ont dû rester cloîtrer sur la place Ernest Gailly, tandis que les antifas déambulaient au départ... du quartier de La Monnaie. Entre les deux manifestations, 250 policiers, un système de surveillance dans les airs. Définitivement, les menaces de l'extrême gauche coûtent beaucoup d'argent à l'État.
L'extrême gauche manifeste avec les meurtriers de Thomas ?
Non seulement l'extrême gauche s'oppose à une manifestation car elle rend hommage à des Français tués par des étrangers (elle ne l'aurait pas fait pour un hommage rendu à des Palestiniens tués par des Israéliens), mais elle le fait avec les délinquants du quartier de La Monnaie. Ce quartier est réputé pour sa délinquance et son trafic de drogue, ainsi ces jeunes gens encapuchonnés sont au mieux des délinquants, voire des dealers et au pire les complices du meurtre de Thomas. Car le soir où Thomas a été tué, une dizaine de personnes provenant du quartier de la Monnaie était venue chercher la bagarre avec des couteaux. Néanmoins, cela n'a pas semblé déranger les manifestants d'extrême gauche. Dans cette vidéo, les protagonistes scandent « La Monnaie, La Monnaie ! »
La Palestine mise sur un piédestal
Si l'extrême gauche n'accepte pas que des Français défendent la France et ses morts, en revanche elle accepte avec bienveillance la mise en avant du nationalisme palestinien. Ainsi, dans un cortège qui n'avait finalement pas de cohérence, les messages contre l'extreme droite ont été accompagnés de revendications en faveur de la Palestine.
Une miriade d'organisation d'extrême gauche
Comme toujours, ces appels à la contre-manifestation se font de manière unitaire au sein de la gauche. Toutes les organisations s'y retrouvent, ce qui fut le cas à Romans-sur-Isère : CNT, UCL, Révolution Permanente, Jeune Garde et même LFI ! Beaucoup de manifestants étaient cagoulés, tandis que certains ont été repérés en train de relever les plaques d'immatriculation des manifestants du collectif « Justice pour les nôtres ».
Deux interpellations
Deux participants à la manifestation d'extrême gauche ont été interpellés après que des armes ont été découvertes sur eux. Étaient-ils à la recherche d'un nouveau Thomas ?