Toulouse : le maire annule une conférence du collectif Némésis… menacée par les antifas
Le Collectif Némésis avait annoncé la tenue d'une conférence de sa directrice Alice Cordier le jeudi 23 janvier à Toulouse. L’extrême gauche locale avait alors décidé d’organiser une assemblée générale afin de préparer une « riposte », laquelle visait essentiellement à faire tout simplement annuler l'évènement.
La conférence était initialement prévue dans la salle municipale du quartier de la Roseraie. Ainsi, l’extrême gauche, qui est parvenue à trouver le lieu de la réunion alors que celui-ci devait rester secret, a appelé à manifester afin de mettre la pression sur la municipalité ainsi que sur les organisateurs. De plus, les militants antifas ont dégradé le bâtiment dans la nuit du 22 au 23 janvier. En effet, la porte a été maculée d’excréments et des les murs ont été recouverts de tags, tels « pas de quartiers pour les fafs ».
En réponse aux intimidations de l’extrême gauche, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (centre-droit), a décidé de… leur donner raison ! En effet, deux heures avant le début de la conférence, il a interdit celle-ci par peur des troubles à l’ordre public dont les militants antifas auraient été responsables.
Les militants d’extrême gauche, qui devaient initialement manifester aux alentours de la salle municipale où devait se dérouler la conférence d’Alice Cordier, ont finalement occupé la place Arnaud Bernard.
Finalement, la conférence a quand même pu se dérouler dans un autre endroit.