Vendée : contre les méga-bassines, l'extrême gauche brûle plusieurs camions de l'entreprise Charpentier TP
Le lundi 25 novembre, un incendie se déclare à L'Oie, près de La Roche-sur-Yon en Vendée (85). Un, deux, trois camions... Finalement, six camions de chantier et un camion benne appartenant à l'entreprise Charpentier TP ont été entièrement détruit par l'incendie, tandis que deux autres ont été endommagés.
La police n'a pas eu besoin d'enquêter sur les causes de l'incendie car cet acte criminel a été revendiqué par « Stop Mégabassines », un groupuscule d'extrême gauche qui lutte contre la construction de ce que l'extrême gauche nomme « méga-bassines », à savoir des centres de rétention d'eau de grande taille destinés à l'agriculture. L'entreprise Charpentier TP participe en effet aux chantiers de construction des « méga-bassines » et a subi les foudres de l'extrême gauche à ce titre.
Pour se venger des parties compromises dans ce projet et pour ralentir celui-ci, l'extrême gauche a dernièrement fait usage de la technique du sabotage matériel, comme elle le fait pour le projet de l'A69 contre l'entreprise NGE, qui contribue à la construction de l'autoroute. Toutefois, cette stratégie semble dangereusement s'intensifier et provoque des dégâts de plus en plus considérables. Si seulement des camions ont pris feu en Vendée, ce sont les bâtiments administratifs qui auraient pu être détruits par les flammes également, étant donné qu'une pompe à essence se trouvait non loin des engins qui ont été incendiés.
La destruction de biens matériels s'inscrit dans une stratégie plus globale de l'extrême gauche, à savoir la Terreur. Par ailleurs, elle ne s'en cache pas, au contraire, tout est revendiqué et explicité dans le communiqué de « Stop Mégabassines » :
Au cas où notre propos ne serait pas clair pour certains. TP Charpentier a réalisé les travaux de différentes bassines. Tout acteur qui s’associera aux futurs chantiers de Méga-Bassines, que ce soit à St- Sauvant, à la Clouère, dans les Deux-Sèvres, en Vienne, et partout ailleurs où des projets sont à l’ordre du jour, en subira les conséquences.