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Menaces, dégradations, violences : à Tours, les antifas ont voulu faire la loi

14/11/2024

Le samedi 9 novembre, à Tours, le mouvement identitaire Des Tours et des Lys organisait une marche pour Saint Martin de Tours et plus globalement pour célébrer l’identité tourangelle. Si les médias locaux ont relayé la marche, qui s’est déroulée dans le plus grand respect de l’ordre public, ils n’ont en revanche pas jugé nécessaire d’évoquer les agissements des antifas qui organisaient une contre-manifestation à l’occasion et qui ont fait en sorte que la soirée soit émaillée de plusieurs incidents. L’Observatoire se propose donc d’effectuer le travail que les autres médias ne font pas.

UNE MANIFESTATION QUI AURAIT DÛ SE DÉROULER DANS LE CALME

Samedi, sur le parvis de la cathédrale de Tours, environ 200 personnes, disposées en colonnes parfaitement alignées, s’élançaient. Munies de flambeaux, elles étaient rassemblées à l’appel du mouvement Des Tours et des Lys afin de rendre hommage au Saint Patron de la ville.

Le samedi 9 novembre, les identitaires tourangeaux marchaient en l'honneur de Saint-Martin.

Entre deux slogans, des chants traditionnels étaient entonnés. La troupe marchait droit, dans le calme et la dignité. Tout se passait bien alors que le défilé progressait sous les yeux des passants, tantôt ébahis, tantôt séduits.

La manifestation aurait pu se terminer sans le moindre débordement. Or, il fallait bien compter sur les antifas pour provoquer du désordre. Alors que la manifestation suivait son cours, un antifa cagoulé et équipé d’un pulvérisateur a soudain déboulé à vélo et s’est mis à asperger d’un liquide inconnu les participants à la marche. Cela aurait très bien pu être de l’ammoniaque, comme les antifas en ont déversé sur des étudiants patriotes à Rennes en 2019. Le cycliste mal intentionné finira sa course dans une femme qui photographiait la marche, ce qui permettra son interpellation par la police.

LES ANTIFAS SE CROIENT AU-DESSUS DE LA LOI

Cet acte provocateur n’est pas celui d’un individu isolé. En effet, en réaction à cette marche pacifique, des antifas ont décidé d’organiser une contre-manifestation, sans même prendre le soin de la déclarer. Ainsi, illégalement, des antifas se sont rassemblés avant de défiler dans la ville. « On ne peut pas laisser ces gens croire qu'ils ont une impunité totale dans la ville », souffle Clément à France Bleu Touraine. Le discours est clair : ces militants nationalistes n’ont pas le droit de défiler et, pour les en empêcher, le recours à la violence est donc autorisé. La veille, les militants d’extrême gauche avaient déjà tenté de les intimider en propageant des dizaines de tags aux alentours de la cathédrale Saint-Gatien et de l’église Saint-Julien.

Le jour de la manifestation identitaire, les antifas ont donc décidé de changer de méthode et d’utiliser la violence. Dès lors, occupant la place Monstre puis la terrasse du bar « Délirium Café », les militants antifas n’attendaient qu’une seule chose, à savoir la confrontation avec les manifestants. Plus encore, ils attendaient la moindre ouverture afin de pouvoir saboter la marche. Cette occasion s’offrit à eux lorsque le cortège, dont l’itinéraire a été préalablement validé par la préfecture, est passé non loin de la terrasse où s’étaient amassés les antifas. Tout naturellement, ces derniers décidèrent, entre quelques insultes scandées à l’unisson, d’utiliser leurs verres comme projectiles et de les jeter sur les identitaires. L’un d’eux a atteint la tête d’une femme âgée de 54 ans, laquelle a dû être exfiltrée par le service d’ordre de la marche avant d’être emmenée aux urgences. Elle s’en sortira avec deux points de suture, gracieusement offerts par des antifas aveuglés par leur haine.

 

L’Observatoire a pu recueillir deux témoignages selon lesquels aux abords de la manifestation, un homme a priori drogué a exhibé un couteau tout en menaçant et en insultant les manifestants. Alors qu’un membre du service d’ordre a prévenu un policier, celui-ci a répondu « ce n’est pas mon combat », refusant de se préoccuper de l’homme menaçant, qui finira par repartir après avoir entrepris de terroriser le cortège, qui contenait notamment des femmes et des enfants, avec son arme blanche.

QUAND FRANCE BLEU SE FAIT LE RELAIS DES EXIGENCES DU PARTI COMMUNISTE

Alors qu’aucun média n’a daigné parler des menaces, des intimidations, des violences, des débordements et autres actes illégaux provoqués par l’extrême gauche, la Nouvelle République renvoie les deux camps dos à dos et France Bleu Touraine s’est démarqué quelques jours après la marche en relayant directement un appel du Parti communiste local à dissoudre le mouvement Des Tours et des Lys. Ainsi, ce média local a décidé de relayer la propagande communiste qui accuse le mouvement identitaire d’avoir entonné des « chants ouvertement nazis à un défilé de la Saint-Martin » ou bien d’organiser « des camps d'entraînement où ils apprennent à se battre, où ils apprennent à utiliser des armes contondantes ». Ainsi, cette marche de Saint-Martin incarne parfaitement la déformation et la négation du réel, rendues possibles grâce à une entente entre médias et antifas, où ces derniers n’ont pas à rendre de compte pour leurs méfaits, où ils sont légitimés par les journalistes et placés en position de juges suprêmes légitimes pour accepter ou rejeter les initiatives de ses adversaires politiques.

Finalement, il est assez cocasse de voir l’extrême gauche s’agiter pour une manifestation patriote alors qu’elle ne cesse de manifester toute l’année pour tout et n’importe quoi et qu’elle a même organisé une contre-manifestation à l’occasion. Cela n’est pas assez pour les antifas : ils veulent, par la terreur, détruire leurs ennemis politiques et les réduire à néant. Les antifascistes, convaincus qu’ils incarnent le Bien, qu’ils en sont les gardiens et qu’ils sont investis d’une mission qui vise à imposer ce Bien dans toute la société et à tout le monde, s’octroient tous les droits pour agir à leur convenance, avec violence si nécessaire donc, pour faire annuler des manifestations, pour menacer des adversaires politiques ou encore pour violenter des militants. Car quand il s’agit d’agir au nom de la vertu, rien ne peut être condamné.

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