Rennes : par anticatholicisme, les élus locaux de gauche et les antifas s’en prennent à une soirée caritative
L’extrême gauche manifeste contre les Français qui demandent justice pour leurs compatriotes assassinés, mais elle manifeste également contre des soirées caritatives organisées par un organisme proche des milieux catholiques ! Le lundi 25 novembre, au Couvent des Jacobins, situé sur la place Sainte-Anne à Rennes, la Nuit du Bien Commun a été la cible d’antifas qui ont une fois de plus démontré que leurs slogans appelant à la solidarité n’étaient que des mirages.
La Nuit du Bien Commun est un fonds de dotation dont l’objectif est de lever des dons à destination d’associations œuvrant pour le Bien commun. Depuis 2017, cet organisme qui se définit comme « apolitique et aconfessionnel » met en relation des donateurs (particuliers et entreprises) et des associations afin d’aider ces dernières à se financer. Durant la soirée, chaque association dispose de trois minutes de temps de parole pour convaincre mécènes et autres philanthropes. À Rennes, cette année, dix associations bretonnes ont récolté 261 000 euros de dons, à l’image de Handi' Chiens, dont la vocation est de remettre gratuitement des chiens d’assistance à personnes en situation de handicap, ou de Ker Antonia, qui a pour mission de loger et accompagner des femmes victimes de violences conjugales.
Retour sur une manifestation dénuée de toute morale, dont la préparation démontre les liens entre la gauche institutionnelle et les groupuscules antifascistes les plus radicaux.
MOBILISATION DE LA GAUCHE INSTITUTIONNELLE CONTRE LA NUIT DU BIEN COMMUN
Pour en arriver à une mobilisation des groupuscules antifas contre La Nuit du Bien Commun, il a fallu que les élus d’extrême gauche locaux dégoupillent la première grenade. À l’approche de la soirée caritative, les élus insoumis comme écologistes ont donc multiplié les déclarations publiques afin, dans une optique somme toute très robespierriste, de censurer l’évènement.
Le 22 novembre, les écologistes se fendaient d’un communiqué qui disait « NON à l’extrême droite sous couvert de philanthropie ! ». À travers ce texte, ils reprochent notamment au milliardaire catholique Pierre-Édouard Stérin d’avoir cofondé l’initiative en 2017 et de la soutenir. De plus, pour démontrer un véritable lien avec l’extrême droite, les écologistes rennais s’appuient sur des dons qui ont été effectués pour l’association SOS Calvaires... qui restaure des calvaires et en conçoit de nouveaux ! Ici, un amalgame est donc clairement établi entre l’extrême droite et le catholicisme. Par ailleurs, SOS Calvaires n’est pas une association sélectionnée par la Nuit du Bien Commun à Rennes mais à Angers. En réponse à cette cabale, la Nuit du Bien Commun avait dénoncé « une attaque bassement politique qui contribue à saper un élan de générosité. » et avait convié les élus écologistes à venir découvrir leur initiative.
Les insoumis, pour leur part, dénoncent La Nuit du Bien Commun en tant que structure d’influence qui assurerait « le financement d'organisations souvent liées à l'extrême-droite, aux réseaux identitaires ou aux mouvements intégristes catholiques ». Bien évidemment, le communiqué ne fournit pas le moindre exemple précis concernant une association sollicitée pour la soirée et qui poserait un réel problème idéologique à LFI. Cette absence de justification du propos s’explique par le fait qu’aucune association sélectionnée à Rennes ne relevait de ces fantasmes, sauf si la conservation de navires classés Monuments Historiques est déjà trop réactionnaire pour le parti d’extrême gauche.
Ce manque de rigueur de la gauche traduit seulement une volonté toujours plus affirmée de disposer du monopole du Bien mais aussi de la capacité à admettre ou ne pas admettre, à cautionner ou non, à laisser tel évènement se dérouler ou non. À la fin de leur communiqué, les élus insoumis affirment, naturellement, que « Nous soutenons l'appel de l'AG antifa et de Noustoutes à se rassembler après la marche aux flambeaux à Sainte-Anne contre l'escroquerie ultra-conservatrice qu'est la nuit du bien commun. » Ainsi, LFI se met aux services d’antifas violents, qui, sans la police, n’auraient pas hésité pas à attaquer physiquement les participants à la Nuit du Bien Commun.
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANTIFASCISTE DE RENNES ENTRE DANS LA DANSE
L’Assemblée générale antifasciste de Rennes est le regroupement des antifas rennais en vue de préparer un évènement, systématiquement en opposition à quelque chose ou à quelqu’un. Par cet appel, les antifascistes rennais accaparent un amphithéâtre de la faculté Rennes 2 afin d’organiser une réunion où les participants sont filtrés. Souvent, des personnes cagoulées et parfois armées, issues de la Défense Collective, s’occupent du service d’ordre afin de prévenir tout débordement ou attaque. Ainsi, les grandes « luttes » sont présentées et discutées en vue d’établir un plan d’action. C’est donc au sein de Rennes 2 que les antifas rennais ont par exemple mis au point leur plan pour attaquer une journée champêtre à laquelle participait Jordan Bardella près de Rennes en septembre 2022.
Les antifas planifient leur violence en s’accordant sur le lieu de rendez-vous, l’objectif à atteindre, le moyen d’action pour y parvenir, l’équipement à apporter et le comportement à adopter en cas d’imprévu. La faculté, qui est au courant de ce qui se trame dans son enceinte, ne bouge pas le petit doigt alors que des actions illégales sont fomentées entre ses murs. Pour perturber la Nuit du Bien Commun, les antifas ont donc évoqué le sujet durant une de leur AG et ont peaufiné l’organisation via leurs canaux de communication privés. LFI a donc relayé leur appel et se rend complice de leurs exactions illégales et violentes.
UNE MANIFESTATION « POPULAIRE » ET ILLÉGALE CONTRE LA « BOURGEOISIE »
Le lundi 25 novembre, donc, les antifas rennais ont déboulé sur la place Sainte-Anne, qui est un de leur fief, afin de manifester contre la Nuit du Bien Commun. Certains d’entre eux venaient tout juste de participer à une marche aux flambeaux « contre les violences sexistes et sexuelles ». Ainsi, quelques minutes après, ils se retrouvaient à manifester contre un évènement qui a permis à une association qui vient en aide à des femmes victimes de violences conjugales de gagner de l’argent.
Rapidement, un feu a été allumé, des slogans ont été scandés, tandis qu’une banderole en tête de cortège indiquait « St-Anne populaire, ni bourgeois ni réactionnaires ».
Par cette banderole, l’extrême gauche réaffirme la lutte des classes. Or, il est bien connu que les ouvriers disposent du temps nécessaire, qui plus est un lundi, après avoir loué leur force de travail durant toute une journée, de participer à un village féministe dès 16h, pour ensuite effectuer une marche à partir de 19h, pour bifurquer ensuite devant le Couvent des Jacobins afin de défendre la place « Sainte-Anne populaire » et finir leur longue soirée en buvant une bière dans un bar aux alentours. En, réalité, ces cortèges antifascistes sont formés d’étudiants qui ont la chance de ne pas travailler car leurs parents ont les moyens de les financer, et de syndicalistes dont le métier est de manifester. Le contingent restant, bien souvent, ne travaille pas et vit au crochet de l’État. La part de travailleurs dans ces manifestation est donc bien évidemment infime. « Sainte-Anne populaire » est donc à comprendre comme « Sainte-Anne d’extrême gauche » et « Oui à la solidarité, mais que la nôtre et pour les nôtres ! »
Environ trois cents personnes étaient présentes illégalement pour manifester, tandis que la police a fini par les disperser en faisant usage de gaz lacrymogène, ce qui a permis ensuite aux pompiers d’éteindre les feux qui avaient été allumé. Par ailleurs, sur la photo ci-dessous, à droite, Gautier Langlois est visible. Ce cadre local de la France insoumise harcèle les militants de droite avec ses camarades antifas, comme L'Observatoire l'a démontré dans une précédente enquête. Gautier Langlois, cadre local de LFI, fait le lien entre les antifas et la gauche institutionnelle. Ainsi, la boucle est bouclée.
La manifestation antifasciste contre la Nuit du Bien Commun démontre que l’extrême gauche est prête à s’opposer à tout dès lors qu’elle n’est pas en phase avec l’initiative, aussi caritative soit-elle. De plus, ce rassemblement a démontré les liens entre les groupuscules antifas violents et la gauche institutionnelle, qui marchent main dans la main dès lorsqu’il s’agit de manifester. Finalement, cette opposition à la Nuit du Bien Commun, qui reste un organisme largement méconnu de ses opposants, s’explique par l’anticatholicisme primaire et systématique de l’extrême gauche qui ne voit dans le christianisme qu'une forme de Réaction et donc une succursale de l’extrême droite.
Intimidation, stratégie de la terreur, pression sur les participants, voilà la stratégie des antifas.